Saturday, December 5, 2020

Valéry Giscard d'Estaing, Des illusions, désillusions

 



Les élections présidentielles françaises de 1971, 1974 et 1981, demeureront l'exemple même d'affrontements Droite-Gauche. Description satisfaisant une presse se contentant sans se poser trop de questions de simplifications et de raccourcis.
Pas la «grâce» de ces raccourcis, Valéry Giscard d'Estaing (VGE) était devenu un homme de droite, plus en raison du fait qu'il faisait contre campagne contre le «Programme commun» mis de l'avant par l'Union de la gauche de François Mitterand et Georges Marchais que par la profondeur de ces convictions.  
L'homme se considérait comme un centriste et un européen, marquant ainsi sa différence avec les gaullistes plus tièdes à l'égard de la construction européenne. En 1969, en refusant d'appuyer le référendum gaulliste sur la réforme du Sénat, VGE et les Républicains Indépendants  (Le parti de VGE a l'époque) torpillèrent l'esprit présidentiel de la Constitution de la Ve République et restaurèrent le pouvoir des partis.  
La présidence de VGE signifia pour la France l'adoption de la loi Veil (dépénalisation de l'avortement ), le divorce par consentement mutuel, la loi sur le regroupement familial (véritable invitation à immigrer en France) adoptée alors que Jacques Chirac était premier ministre. Afin d'être de leur temps.
, il y a trop de ces hommes de droite susceptibles de toutes les compromissions afin d'être de leur temps. L'idéal de VGE n'était-il pas la réalisation d'une «société libérale avancée». VGE jouant volontiers de l'esbroufe se rendit s'invita ainsi à dîner avec son épouse dans des foyers modestes, il convia des éboueurs à l'Elysée et se rendit serrer la main d'un détenu à la prison Saint-Paul de Lyon. Le grand bourgeois qu'était VGE était en représentation.




L'élection présidentielle française de 1974 sera aussi la première qui verra la candidature de Jean-Marie Le Pen à l'Elysée. Immigration, terrorisme islamiste,Une vraie droite, une droite nationale, était possible, les Français en décidèrent autrement, ils s'en mordent aujourd'hui les doigts.

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