Friday, December 4, 2020

Retro Atateken

 


Nouvelle manifestation de cette volonté de l'administration montréalaise de  se «réconcilier» avec les Premières nations: »Un ours, un loup et une tortue illuminés remplacent les traditionnels flocons, étoiles et guirlandes sur la rue Peel. Depuis le 15novembre, la magie des lumières sur la rue Peel revêt une couleur particulière: elle projette son faisceau sur l'histoire des peuples iroquois qui ont habité, depuis des millénaires, ces lieux. Pour instaurer la magie de Noël, la Société de développement commercial (CDC) du centre-ville de Montréal, organisme qui regroupe près de 5 000 entreprises, n'a pas choisi flocons, étoiles et guirlandes lumineuses, mais plutôt des animaux. Une tortue, un loup et un ours apparaissent grâce des points lumineux. Ces animaux n'ont pas été décidés par hasard, ils représentent les trois clans associés aux Mohawks (système du Rotinonshon:ni).La SDC avait lancé un appel à projets pour ces illuminations. Elle a finalement retenu celle d'ISM Art and Design dont la proposition était inspirée des découvertes archéologiques, associées aux Iroquoiens du Saint-Laurent, faites sur Peel depuis 2016. «On a trouvé que le concept valant mettre en valeur l'histoire était extraordinaire et leur idée e travailler autour des découvertes archéologiques, géniale»explique la directrice des opérations pour la SDC Montréal centre-ville, Cristina D'Arienzo.[...] La Ville de Montréal l'a donc mise en contact avec le Conseil mohawk de Kahnawake. Plusieurs rencontres s'en sont suivies. « On a décidé ensemble de mettre l'emphase sur l'histoire des clans, on leur a demandé de nous la raconter et de nous fournir des visuels. «C'est une initiative positive». lance la chef du Conseil Mohawk de Kahnawake qui a participé  au projet, Kahsennenhawe Sky-Deer. Elle rappelle que Tiohtià:ke (comme la nation appelle Montréal en mohawk) était le centre de rencontres politiques ou différentes nations et personnes venaient se rencontrer. 
 

 
 
La boucle est bouclée et il ne manque que l'évocation chère à Valérie Plante de de Montréal:» territoire autochtone on cédé». Initiative dans le droit fil du baptême de la rueAmherst en rue Atateken. Cette initiative . privée, arrive dans la foulée de stratégie de réconciliation de la Ville de Montréal qui souhaite notamment améliorer la visibilité de la présence autochtone dans la Ville.»A (L'histoire iroquoienne illumine la rue Peel, Radio-Canada, 26 novembre) lorsque certains s'inquiètent à raison de l'anglicisation de Montréal, Valérie Plante s'amuse à «mohawkiser» la ville. Comme si l'histoire même de Ville-Marie ne pouvait inspirer quelques décorations de Noël, une source d'inspiration probablement trop blanche pour les Valérie Plante de ce monde. La mairesse est probablement heureuse de cette preuve de son attachement à la diversité. Preuve qui ne coûte rien et ne changera pas le sort des communautés autochtones du pays, elle serait plus utile en demandant que ces communautés aient accès à de l'eau potable, ce qui apparaît comme une cible bien lointaine: » Le gouvernement fédéral confirme qu'il ratera sa cible d'éliminer tous les avis à long terme sur la qualité de l'eau potable dans les communautés autochtones d'ici mars prochain. (Eau potable à toutes les communautés autochtones : Le gouvernementTrudeau ratera sa cible, Journal deMontréal, 2 décembre). Des décorations de Noël sur la rue Peel, voilà qui fera une belle jambe à ces communautés

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