Nouvelle
manifestation de cette volonté de l'administration montréalaise de se
«réconcilier» avec les Premières nations: »Un ours, un loup et une
tortue illuminés remplacent les traditionnels flocons, étoiles et
guirlandes sur la rue Peel. Depuis le 15novembre, la magie des lumières
sur la rue Peel revêt une couleur particulière: elle projette son
faisceau sur l'histoire des peuples iroquois qui ont habité, depuis des
millénaires, ces lieux. Pour instaurer la magie de Noël, la Société de
développement commercial (CDC) du centre-ville de Montréal, organisme
qui regroupe près de 5 000 entreprises, n'a pas choisi flocons, étoiles
et guirlandes lumineuses, mais plutôt des animaux. Une tortue, un loup
et un ours apparaissent grâce des points lumineux. Ces animaux n'ont pas
été décidés par hasard, ils représentent les trois clans associés aux
Mohawks (système du Rotinonshon:ni).La SDC avait lancé un appel à
projets pour ces illuminations. Elle a finalement retenu celle d'ISM Art
and Design dont la proposition était inspirée des découvertes
archéologiques, associées aux Iroquoiens du Saint-Laurent, faites sur
Peel depuis 2016. «On a trouvé que le concept valant mettre en valeur
l'histoire était extraordinaire et leur idée e travailler autour des
découvertes archéologiques, géniale»explique la directrice des
opérations pour la SDC Montréal centre-ville, Cristina D'Arienzo.[...]
La Ville de Montréal l'a donc mise en contact avec le Conseil mohawk de
Kahnawake. Plusieurs rencontres s'en sont suivies. « On a décidé
ensemble de mettre l'emphase sur l'histoire des clans, on leur a demandé
de nous la raconter et de nous fournir des visuels. «C'est une
initiative positive». lance la chef du Conseil Mohawk de Kahnawake qui a
participé au projet, Kahsennenhawe Sky-Deer. Elle rappelle que
Tiohtià:ke (comme la nation appelle Montréal en mohawk) était le centre
de rencontres politiques ou différentes nations et personnes venaient se
rencontrer.
La boucle est bouclée et il ne manque que l'évocation chère
à Valérie Plante de de Montréal:» territoire autochtone on cédé».
Initiative dans le droit fil du baptême de la rueAmherst en rue
Atateken. Cette initiative . privée, arrive dans la foulée de stratégie
de réconciliation de la Ville de Montréal qui souhaite notamment
améliorer la visibilité de la présence autochtone dans la Ville.»A
(L'histoire iroquoienne illumine la rue Peel, Radio-Canada, 26
novembre) lorsque certains s'inquiètent à raison de l'anglicisation de
Montréal, Valérie Plante s'amuse à «mohawkiser» la ville. Comme si
l'histoire même de Ville-Marie ne pouvait inspirer quelques décorations
de Noël, une source d'inspiration probablement trop blanche pour les
Valérie Plante de ce monde. La mairesse est probablement heureuse de
cette preuve de son attachement à la diversité. Preuve qui ne coûte rien
et ne changera pas le sort des communautés autochtones du pays, elle
serait plus utile en demandant que ces communautés aient accès à de
l'eau potable, ce qui apparaît comme une cible bien lointaine: » Le
gouvernement fédéral confirme qu'il ratera sa cible d'éliminer tous les
avis à long terme sur la qualité de l'eau potable dans les communautés
autochtones d'ici mars prochain. (Eau potable à toutes les communautés
autochtones : Le gouvernementTrudeau ratera sa cible, Journal deMontréal, 2 décembre). Des décorations de Noël sur la rue Peel, voilà qui fera une belle jambe à ces communautés
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