pas besoin d'ennemis. « C'est une
question de « cohésion sociale ». Devant l'augmentation des discours
haineux dans la société et considérant les conséquence de ce racisme
sur la vie des Québécois qui en sont victimes,
la commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a
exhorté mardi (24 septembre) Québec à adopter une politique de lutte
contre le racisme et toutes formes de discrimination.(Québec exhorté à
adopter une politique contre le racisme,
Le Devoir, 25 septembre). «Dans un rapport publié aujourd'hui,
l'organisme recommande également au gouvernement de mettre en place un
groupe de travail pour organiser la riposte contre «les discours de
haine sur Internet.» L'image et la représentation
négatives dans les médias de minorités étant l'un des vecteurs de cette
haine, résume la commission. Avec les prétentions de la Commission,
nous pourrons dire adieu à la liberté de la presse.
Renchérissant: «Lors d'une conférence
de presse , la vice-présidente de la Commission, Myrlande
Pierre(détentrice d'une maîtrise en sociologie de l'UQAM, elle
s'intéresse aux problématiques liées à l'immigration, la
citoyenneté et aux questions de discrimination systématiques), a admis
qu'un problème de « racisme systématique »était perceptible au Québec,
comme ailleurs dans le monde et que beaucoup de débats publics dans les
dernières années ont libéré une parole raciste
contre laquelle il faut désormais lutter. « C'est un mal social qu'il
faut éradiquer « a-t-elle dit « Sans en savoir plus sur ce que pense
Madame Pierre de la situation québécoise, il ne faut pas être grand
clerc pour conclure sur la nature des « débats
publics [...] ayant libéré une parole raciste. Allons y pour les
débats autour de la Loi 21, mais surtout les débats autour des niveaux
d'immigration (Loi 9). Il est désolant de constater qu'un organisme
para-public, indépendant, ayant un statut quasi judiciaire
accrédite la thèse d'un «racisme systématique» perceptible au Québec.
Nous ne pensons pas qu'il faille mettre en tutelle la Commission, mais
nous pouvons souhaiter que la Commission respecte «un devoir de réserve»
surtout sur les grands débats de société.
Pour ceux qui n'auraient pas encore été en en mesure de lire entre les
lignes, la Commission tient à s'assurer qu'ils comprendront bien: »Au
Québec, les minorités visibles et religieuses les plus ciblées par des
crimes haineux déclarés sont les musulmans (24%),
Les Arabes (11%),les juifs (10%) et les Noirs (7,5%). La Commission
souligne également que les groupes racistes sont mieux organisés, plus
visibles et que leur parole s'en retrouve, par le fait même, banalisée,
alors qu'elle ne devrait pas l'être. La mention
des musulmans ne peut que nous faire songer à l'agitation autour de la
Loi 21. Pour ce qui des juifs, notons que toute sortie « anti raciste»
qui ne ferait pas la part belle aux Juifs n'aurait pas sa raison d'être.
Plus mesuré dans ses propos que sa
vice-présidente, «Pour le président de la Commission (l'avocat
Philippe-André Tessier, cette documentation des crimes et actes haineux
«ne signifie pas» que « la société québécoise
est, dans son ensemble raciste et islamophobe »a-t-il dit. » (La
définition d'un acte haineux dans l'étude est la suivante: Une forme
virulente et particulièrement grave de discrimination qui se traduit par
des manifestations extrêmes de l'émotion, de l'hostilité ou de la
détestation). Celles-ci ciblent des individus ou
des groupes déjà stigmatisés et victimes de préjugés et qui sont
protégés par la Charte des droits et libertés de la personne.). Le
rapport de la Commission n'est toujours qu'unenouvelle manifestation de
« racisme inversé » et de québécoisphobie (du
Quebec bashing si vous préférez la langue de Shakespeare).
L'appel à une politique de lutte contre le racisme n'est toujours qu'une
façon de rentabiliser le fonds de commerce des Myrlande Pierre, Herman
Deparice-Okoumba et Benjamin Ducol et
autres professionnels de l'anti racisme et de la « rééducation » des
Québécois qui ignoreraient encore le nouveau « sens de l'histoire».
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