Pour la plupart de nos concitoyens,
c'est Justin Trudeau qui dirige, mal, mais là n'est pas la question. Les
plus cyniques affirmeront que le Canada est dirigé par Gerald Butts.
Après la décision prise par le Parti
libéral du Canada (PLC) au sujet de l'iman Hassan Guilet (voir ce
blogue, Le candidat idéal, 29 mai) choisi par le PLC pour porter
les couleurs libérales dans la circonscription de Saint-Léonard
-Saint-Michel, LePLC lui retire sa confiance
sur plainte du B'nai Brith, l'imam se serait rendu « coupable » (nous
utilisons les guillemets pour indiquer qu'à notre avis il n'a rien fait
d'autre que de se prévaloir de sa liberté d'expression) de sorties
« antisémites » (nouveaux guillemets », les déclarations
« anti sémites d'Hassan Guillet relèvent plus de l'antisionisme, il
aurait notamment « qualifié Israël « d'État d'apartheid » lors d'une
entrevue radiophonique (Propos antisémites : Le PLC révoque la
candidature de Hassan Guillet,
La Presse, 30 août), mais alors qu'il est possible de critiquer
les politiques intérieure et extérieure des États-Unis, de la France ou
de l'Allemagne, il semble interdit de critiquer Israël sans se retrouver
qualifiés d'anti sémites, il est
vrai qu'Israël est un État juif et que par extension, il faille
comprendre qu'Israël est l'État de tous les Juifs, toucher à un juif,
c'est s'en prendre à Israël, critiquer Israël, revient à s'en prendre à
tous les Juifs, impossibles'y échapper).
À la lumière
de cet incident, certains Canadiens considéreront que c'est le B'nai
Brith qui dirige le Canada, formidable déni de démocratie car ce serait
alors un organisme raciste (ouvert aux seuls Juifs) et qui n'est
imputable que devant la « communauté » qui tiendrait
en mains les rênes du Canada. Il est à souhaiter que le PLC trouve
dans l'incident une salutaire leçon, c'est le PLC qui avait imposé
Hassan Guillet dans une circonscription habituellement représentée par
un député italophone, si le PLC avait eu recours è
la traditionnelle assemblée d'investiture, il aurait en mesure
d'opposer aux diktats du B'nai Brith, la volonté des membres du PLC de
la circonscription, en imposant Hassan Guillet, c'est Justin Trudeau et
le PLC qui sont les artisans de leurs malheur et se
retrouvent nus devant le B'nai Brith. Après les humanistes (Il ne
manquait qu'eux, 14 juillet) et le Francs-maçons (un inoffensif club
social, 25 août ), nous commençons à mieux comprendre ce qui se passe
dans les coulisses des politiques québécoise et canadienne.
Vous semblez avoir souvent de bon article à lire, mais malheureusement je ne les lis pas, car la grosseur de l’écriture est beaucoup trop petite. En fait j’vais me désabonner de votre page pour cette même raison.
ReplyDeletePauvre con...zoooooooooom
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