Le
Québec est un très une terre éminnement déconcertante. Il est
déconcertant en effet de constater que le Québec officiellement
français, accepte l’existence en son sein de municipalités «bilingues».
Ce statut découle de l’article 29.1 de la Charte de la langue française
.
Le
statut de municipalités bilingues est accessible aux municipalités
comptant plus de 50% de résidants anglophones. La Charte de la langue
française stipule que le statut de municipalités «bilingues»est
accessible aux municipalités qui comptent plus de 50% de résidents dont
la langue maternelle est l’anglais. Un certain nombre de ces
municipalités «bilingues» ne répondent plus à cette exigence.
«Près
de 90 municipalités sont considérées comme officiellement bilingues. Ce
statut leur permet d’offrir des services, de communiquer et d’afficher
dans les deux langues officielles du pays. Les villes n’ayant pas ce
statut ne peuvent communiquer qu’en français, avec quelques exceptions.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi 96, le statut de ville bilingue
d’une municipalité peut être révoqué si l’anglais est la langue
maternelle de moins de 50% de la population. toutefois , elle peut
conserver ce statut si le conseil municipal adopte une résolution dans
les 120 jours après avoir reçu un avis au sujet des population de
l’Office de la langue française. Pour Scott Pearce, le maire du canton
de Gore dans les Laurentides, la décision de demeurer bilingue a été
facile à prendre. « Notre ville a été fondée par des Irlandais dans les
années 1800. La langue et la culture anglaise font parties de notre
histoire», dit-il. Le canton de Gore compte un peu plus de 1700
habitants. Le pourcentage d’anglophones a dégringolé de plus de 50 % à
environ 20%. Toutefois, il assure que la décision maintenir le statut
bilingue de la municipalité a été aussi populaire dans les communautés
anglaise que française. «La langue n’a jamais été un enjeu ici.» lance
M.Pearce.» (Des municipalités québécoises veulent garder leur statut de
ville bilingue, Le Soleil, 17 janvier).
« Le
projet de loi 96, adopté, en juin dernier par le gouvernement Legault,
promettait de faire le ménage parmi les 47 municipalités qui se
retrouvent dans cette situation (i.e., moins de 50% de résidents
anglophones, NDA), mais la pièce législative contenait une échappatoire.
Une simple résolution permettra aux municipalités de conserver le statu
quo « même si la population d’expression anglophone est très
minoritaire »[…] Le Parti Québécois avait fixé à 33% le seuil minimum
pour pouvoir offrir un service dans les deux langues. Pascal Bérubé
craint notamment que le maintien de services bilingues n’amène les
villes à exiger une maîtrise de l’anglais pour de nouvelles embauches.
le projet de loi 96 l’interdit, mais le maire de Kirkland, Michel Gibson
a récemment donné raison aux craintes du député péquiste. Sans l’exiger
sur les offres d’emploi, la maîtrise de l’anglais sera abordée lors des
entrevues d’embauche, a-t-il confié au quotidien Montreal Gazette. «Nous avons besoin de gens bilingues pour notre ville», a-t-il déclaré.
Au
bureau du nouveau ministre de la Langue française, Jean-François
Roberge, on rejette les critiques du PQ en insistant sur l’équilibre de
la loi qui «permet de renforcer le français au Québec, tout en
préservant les droits de la minorité anglophone». (Facile pour les
villes demeurer bilingue, malgré le faible nombre d’anglophones, Journal de Montréal,16
janvier). On comparera les propos de Scott Pearce se souvenant que sa
municipalité que sa municipalité a des Irlandais comme fondateurs voilà
deux siècles et les insignifiances proférées par Jean-François Roberge.
Depuis quand, le ministre de la Langue française, doit-il «Préserver les
droits de la minorité anglophone»? Depuis que nous avons à Québec, un
gouvernement de castrats et un eunuque sur la question linguistique
comme premier ministre.
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