Wednesday, January 18, 2023

Déconcertant Québec

 



Le Québec est un très une terre éminnement déconcertante. Il est déconcertant en effet de constater que le Québec officiellement français, accepte l’existence en son sein de municipalités «bilingues». Ce statut découle de l’article 29.1 de la Charte de la langue française . 
Le statut de municipalités bilingues est accessible aux municipalités comptant plus de 50% de résidants anglophones. La Charte de la langue française stipule que le statut de municipalités «bilingues»est accessible aux municipalités qui comptent plus de 50% de résidents dont la langue maternelle est l’anglais. Un certain nombre de ces municipalités «bilingues» ne répondent plus à cette exigence. 




«Près de 90 municipalités sont considérées comme officiellement bilingues. Ce statut leur permet d’offrir des services, de communiquer et d’afficher dans les deux langues officielles du pays. Les villes n’ayant pas ce statut ne peuvent communiquer qu’en français, avec quelques exceptions. Depuis l’entrée en vigueur  de la loi 96, le statut de ville bilingue d’une municipalité peut être révoqué si l’anglais est la langue maternelle de moins de 50% de la population. toutefois , elle peut conserver ce statut si le conseil municipal adopte une résolution dans les 120 jours après avoir reçu un avis au sujet des population de l’Office de la langue française. Pour Scott Pearce, le maire du canton de Gore dans les Laurentides, la décision de demeurer bilingue a été facile à prendre. « Notre ville a été fondée par des Irlandais dans les années 1800. La langue et la culture anglaise font parties de notre histoire», dit-il. Le canton de Gore compte un peu plus de 1700 habitants. Le pourcentage d’anglophones a dégringolé de plus de 50 % à environ 20%. Toutefois, il assure que la décision maintenir le statut bilingue de la municipalité a été aussi populaire dans les communautés anglaise que française. «La langue n’a jamais été un enjeu ici.» lance M.Pearce.» (Des municipalités québécoises veulent garder leur statut de ville bilingue, Le Soleil, 17 janvier). 
 

 
 
« Le projet de loi 96, adopté, en juin dernier par le gouvernement Legault, promettait de faire le ménage parmi les 47 municipalités qui se retrouvent dans cette situation (i.e., moins de 50% de résidents anglophones, NDA), mais la pièce législative contenait une échappatoire. Une simple résolution permettra aux municipalités de conserver le statu quo « même si la population d’expression anglophone est très minoritaire »[…] Le Parti Québécois avait fixé à 33% le seuil minimum pour pouvoir offrir un service dans les deux langues. Pascal Bérubé craint notamment que le maintien de services bilingues n’amène les villes à exiger une maîtrise de l’anglais pour de nouvelles embauches. le projet de loi 96 l’interdit, mais le maire de Kirkland, Michel Gibson a récemment donné raison aux craintes du député péquiste. Sans l’exiger sur les offres d’emploi, la maîtrise de l’anglais sera abordée lors des entrevues d’embauche, a-t-il confié au quotidien Montreal Gazette. «Nous avons besoin de gens bilingues pour notre ville», a-t-il déclaré.
 

 
 
Au bureau du nouveau ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, on rejette les critiques du PQ en insistant sur l’équilibre de la loi qui «permet de renforcer le français au Québec, tout en préservant les droits de la minorité anglophone». (Facile pour les villes demeurer bilingue, malgré le faible nombre d’anglophones, Journal de Montréal,16 janvier). On comparera les propos de Scott Pearce se souvenant que sa municipalité que sa municipalité a des Irlandais comme fondateurs voilà deux siècles et les insignifiances proférées par Jean-François Roberge. Depuis quand, le ministre de la Langue française, doit-il «Préserver les droits de la minorité anglophone»? Depuis que nous avons à Québec, un gouvernement de castrats et un eunuque sur la question linguistique comme premier ministre. 

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