Il
faudra que les historiens, les politicologues, les sociologues et
autres spécialistes intéressés par les médias se penchent un jour
prochain sur le langage utilisé par les journalistes notamment des
médias électroniques pendant l’«affaire des camionneurs». Ces
journalistes toujours «sur le terrain», nous informaient courageusement à
partir de la «ligne de front», les plus téméraires nous informaient
même depuis la «ligne de feu»Les camionneurs ne se sont pas contentés de
stationner leurs poids lourds dans les rues d’Ottawa.
Ils
ont «occupé»Ottawa, avant d’»occuper la ville, ils ont «assiégé» la
capitale du pays, comme «Rambo» Gauthier comptait le faire pour Québec.
Les occupants étaient des «nazis» à la solde de l’extrême-droite
américaine. Les habitants d’Ottawa étaient « terrorisés» par les
camionneurs.Les camionneurs ne manifestaient pas, ils se rendaient
coupables de sédition et d’insurrection, rien de moins. Tout pour la
cote d’écoute et foin de la responsabilité sociale des journalistes.
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