Combien sont-ils?
Il
semblerait qu’ils soient deux; deux quoi? Deux députés de la Coalition
Avenir Québec (CAQ) ayant peut-être des penchants pro vie. »Les dons de
deux députés caquistes a des organismes pro-vie étaient des «erreurs de
bonne foi» et «ça ne se reproduira pas» a plaidé jeudi la ministre
responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest. (Dons à des
organismes pro-vie: Charest plaide l’erreur de bonne foi, Journal de Montréal,
10 janvier). Afin d‘éviter toute équivoque lors de la campagne
électorale à venir:»Talonnée par la députée libérale Isabelle Melaçon au
Salon bleu , Isabelle Charest a réitéré que tous les députés du
gouvernement étaient «résolument pro-choix» «Selon une enquête réalisée
par Urbania , deux députés caquistes, le représentant de la
circonscription de Drummond Bois-Franc, Sébastien Shneeberger et celui
de Beauce-Sud Samuel Poulin, ont fait des dons à des organismes pro-vie
oeuvrant sous le couvert de centre de grossesses depuis depuis 2018.»
Grâce à l’esprit de décision d’Isabelle Charest, les Québécois savent
que la CAQ est maintenant sur le pied de guerre et «résolument
pro-choix»; Les mauvais sujets pro-vie qui pensaient pouvoir se faufiler
dans les rangs de la CAQ, présenté par certains comme nationaliste et
conservatrice savent maintenant à quoi s’en tenir; qu’ils aillent voir
ailleurs, le problème est que sur la question de l’avortement, il n’y a
pas d’ailleurs au Québec.
Surtout
pas au soi-disant Parti conservateur du Québec. Pour son chef, Éric
Duhaime: «L‘avortement, le mariage gai, les armes à feu, pourraient bien
diviser le Parti conservateur dans la course à la succession d’Erin
O’Toole et amener des franges dures de militants à se ranger derrière un
candidat plus intransigeant, sans l’électorat ne soit séduit par ses
positions.
«J’espère
que les candidats vont éviter de tomber dans ce piège (des enjeux
moraux) dans lequel le Parti conservateur du du Canada a trop longtemps
joué», a déclaré M. Duhaime, en conférence de presse jeudi mati à
l’Assemblée nationale» (Duhaime met en garde les aspirants chefs contre
le piège des enjeux moraux, La Presse, 10 février).
« Les enjeux moraux en politique, je ne pense pas qu’il y a un appétit
pour ça. Je peux vous dire que des 51 000 membres (de son parti), il n’y
en a jamais un qui m’a parlé de ça. Il a évoqué l’exemple du parti dont
il a pris la tête et qui est sur une lancée pour la première fois de
son histoire. Ainsi, il se trouve à être le premier chef ouvertement gai
d’un parti conservateur au Canada et cela ne suscite aucun débat ,
a-t-il souligné.»
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