Puisque l'essence du politique est de désigner l'ennemi, Andrew Scheer ne nous fait pas languir: "Dans le climat actuel, je vois la montée de la Chine, la ré- émergence de la mentalité de la Guerre froide de la Russie ainsi que les États qui exportent le terrorisme et l'extrémisme comme les trois plus importantes menace à la sécurité et à la prospérité canadienne.» Scheer pourrait-il nous expliquer pourquoi le Canada a dépêché des soldats en Lettonie et en Ukraine dans le cadre de missions de l'OTAN et qu'il joue à une mauvaise reprise de la Guerre froide. Pour les États terroristes, on remarquera l'apparition de la prospérité canadienne dans les préoccupations de Scheer et son silence sur les politiques commerciales de l'administration Trump, de l'audace Monsieur Scheer, de l'audace. Nous voilà à tout le moins libéré de la menace du suprémacisme blanc, menace qui n'a jamais existé ailleurs que dans l'esprit de Chrysta Freeland. « Andrew Scheer s'en est aussi pris à la Russie et à son président Vladimir Poutine, qui ne peut plus agir en toute impunité". Il occupe aujourd'hui l'Ukraine, ce pourrait être les eaux articques canadiennes », prévient-il. On se prend à craindre un débarquement de l 'armée russe à Iqualut et l'occupation du Nunavut, au-delà de sa volonté de diaboliser la Russie et de dénoncer la ré-émergence de la mentalité de la Guerre froide de la Russie, Andrew Scheer pourrait peut-être laisser à Chrystia Freeland son poste de ministre des Affaires extérieures. Il ne faut jamais négliger le poids de l'électorat ukrainien dans la vie politique canadienne, dénonçant le soutien de la Russie aux régimes iranien et syrien. La Russie et l'Iran estime-t-il, « ont été ensemble les principales sources de perturbations de désespoir au Moyen-Orient. Aux oubliettes l'État islamique, inquiétant problème de mémoire pour un homme qui prétend devenir Premier ministre du Canada.
Pour demeurer au Moyen-Orient, Scheer a
appelé à « renouveler notre soutien à Israël et à son droit de se
défendre elle-même. Il est navrant [disapointing] que le
gouvernement actuel ait abandonné le
support de principe du Canada à Israël. Le Canada doit être prêt et
digne de confiance quand Israël devra compter sur son ami et allié
démocratique.» Nous ne savons pourquoi nous avons l'impression
d'entendre la « voix de
son maître », impression renforcée lorsque Scheer s'engage à
reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et y déplacer l'ambassade
du Canada s'il est élu. Voilà qui devrait plaire à l'électorat juif,
électorats juif et ukrainien, voilà le secret pour
gagner une élection au Canada. Il annonce sa volonté de resserrer les
relations avec les États-Unis, accusant le gouvernement Trudeau d'avoir
alimenté « la tension et la méfiance « entre deux pays»qui devraient
être les deux plus grands alliés du monde». Le
discours du parfait collaborateur, en somme. Sauf pour le déplacement
de l'ambassade canadienne en Israël à Jérusalem, il est difficile de
voir en quoi la politique Scheer sera très différente de la politique
Trudeau.
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ReplyDeleteCamps de relâche Montréal