Il ne fait pas être un hommes par les temps qui court, devant un féminisme déchaîné. Non contentes d’être en lutte ouverte envers les hommes d’aujourd’hui ces harpies ne peuvent se contenter de s’en prendre leurs contemporains. La lutte doit s’aussi s’étendre au passé et l’histoire doit être purgée , en autant que faire se peut, de ces représentants du machisme et du patriarcat. cette en prendre aux hommes d’aujourd’hui. La lutte doit aussi s’étendre au passé et l’histoire purgée en autant que faire se peut de ces représentants du machisme et du patriarcat. L’actualité des derniers mois nous offre deux exemples de cette volonté de purger l’histoire de cette présence masculine: deux exemples, deux villes, deux stratégies: Montréal et Paris (Pour Montréal, voir ce blogue: Woke sur toute la ligne, 11 mars). Pour Paris: «La tour Eiffel serait-elle masculiniste? Il faut croire que oui. Depuis 1889, les noms de 72 ingénieurs et scientifiques, s’étant illustrés au XIXe siècle figurent au premier étage du célèbre monument parisien. La liste établie par Gustave Eiffel lui-même, devait mettre à l’honneur le progrès industriel et la recherche . Problème: si aucun prénom n’est précisé, les patronymes affichés se trouvent appartenir tous à des hommes. «Injustice!» s’est écriée la maire de Paris, qui a chargée en mars dernier une commission de 15 experts de mettre fin à cet insupportable suprémacisme de genre. Une quarantaine d’«emplacements», situés au premier étages, devraient accueillir prochainement de nouveaux noms. Ils compléteraient les 72 patronymes d’ingénieurs et d’industriels peints en 1889[…] Quel profil pour les femmes mises à l’honneur ? Faut-il choisir uniquement des Françaises? Les ingénieurs femmes étant fort peu nombreuses au XIXe siècle , faudra-t-il se rabattre sur des contemporaines?[…]
En tout état de cause, Anne Hidalgo a d’ores et déjà annoncé qu’elle aurait le dernier mot sur le nom des personnalités qui auront l’honneur de figurer sur l’embématique monument. Les chiens aboient, la caravane néo-féministe passe.
L’entreprise de féminisation de l’espace public n’est pas nouvelle à Paris. Sous l’influence américaine, la gauche municipale s’est prise de passion pour la comptabilité raciale et sexuelle, voyant dans chaque inégalité statistique le signe d’une intolérable discrimination. En 2014, une obscure ONG n’avait rien trouvé de mieux à faire avec ses fonds que de commander une étude sur le sexe des rues françaises. Il en était ressorti que 2% portait le nom d’une femme. Horreur ! la maire Paris avait alors entrepris de s’attaquer à cette inégalité patente. «Les noms des rues de Paris se renouvellent et se féminisent !» déclara-t-t-elle, pas peu fière, quelques mois plus tard . Cet engouement effréné féministe parisienne atteignit encore un palier supérieur en 2019. Non contente de rebaptiser certaines avenues , l’édile demanda l’affichage des prénoms afin de mieux célébrer la place des femmes à Paris. La rue Récamier devint ainsi «rue Juliette-Récamier»[…]Reste à voir quel est le bénéfice réel pour les femmes de ces magnifiques avancées. Une agression sexuelle est-elle moins traumatisante lorsqu’elle est commise dans une rue portant un prénom féminin («féminiser» la Tour Eiffel: la nouvelle lubie d’Anne Hidalgo , Boulevard Voltaire, 23 mai). Je soulevais la même question dans mon texte voir ce blogue, Woke sur toute la ligne, 11 mars) lorsque demandais au sujet des stations de métro»«rebaptisées» seraient le site comme les stations »masculines» d’aujourd’hui, d’agressions et d’incivilités. Anne Hidalgo se veut peut-être plus subtile que la Société de transport de Montréal (STM). Elle n’entend pas éradiquer les hommes du paysage comme à Montréal. Elle préfère , elle, trahir l’esprit d’un Gustave Eiffel et «diluer» et noyer les hommes choisis par celui-ci.
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