Monday, June 16, 2025

La coupe à Gary

 



Combien sont-ils à souhaiter le retour de la Coupe Stanley au Canada? Il n’est probablement pas exagéré de croire que la majorité des Canadiens (hommes, femmes et transgenre) souhaitent que l’emblématique trophée revienne en terre canadienne. Cet enthousiasme soulève cependant certaines questions sur la coupe en question. Pour ma part, il y a déjà plusieurs années que je ne passionne pas pour le sort de la Coupe, mes derniers et meilleurs souvenirs avec la coupe et les série éliminatoires qui mènent à sa conquête, remontent à mon adolescence et à mes années au secondaire, ces souvenirs sont ceux des affrontements Canadiens et Broad Street Bullies (les Flyers de Philadelphie pour utiliser un vocabulaire compréhensible par les moins de 50 ans. Ceux qui ont connu l’époque se souviendront de Fred Shero (l’entraîneur-chef des Flyers) et de Bernard Bernie Parent (leur intraitable gardien de but). Ceux qui creuseront un peu plus profondément dans leur mémoire y retrouveront peut-être le souvenir de la chanteuse Kate Smith interprétant avant les matches à Philadelphie, le God bless America pour «chauffer», les partisans des Flyers.

Cette nostalgie n’a rien à voir avec la coupe que Gary Bettman remettra dans les prochains jours au capitaine des Oilers ou des Panthers.

 

 

 
Cette nostalgie a tout à voir avec ce qu’il faut appeler un «patrimoine intangible», un patrimoine qui charrie avec lui des éléments aussi intangible que les premières mesures de la musique thème de La soirée du hockey, les Il lance et compte de Lecavalier et Jean-Maurice Bailly, JeanBéliveau soulevant le précieux trophée après des matchs âprement disputés à Boston contre les Big Bad Bruins, et pour nous au Québec, les affrontements Canadiens-Nordiques. Que peut ajouter à ce patrimoine, Gary Bettman: et ces affrontements sans intérêt entre les Predators de Nashville et les Blue Jackets de Columbus. Ai-je le droit de ne pas me passionner pour les déboires des Coyotes de Phénix. Ai-je le droit du même souffle de ne pas m’intéresser aux «exploits» des mercenaires qui peuplent les diverses équipes de la National Hockey League de Gary Bettman.  Honte à ce dernier et aux gouverneurs de la Ligue «Nationale» de Hockey, elle d’ailleurs plus de nationale que le nom! Honte donc aux gouverneurs de la National hockey League qui ont vendu leur âme dans la recherche de «bons marchés de télévision». Cela dit, juste pour entendre grincer les dents de Gary Betmann je souhaite la victoire des Oilers et de leur petit marché de télévision canadian.


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