«Les
États n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts» prétendait Charles
Maurras. Justin Trudeau l'aura appris au cours des derniers jours lors
de sa rencontre avec le président américain, Joe Biden, et le président
mexicain, Manuel Lopez Obrador, la première rencontre en cinq ans.
«Ça
fait plusieurs mois maintenant qu'on souligne l'enjeu qui nous
préoccupe par rapport au crédit pour les voitures électriques qui
seraient seulement faits aux États-Unis. On a souligné à quel point ça
serait un grand problème pour la production d'auto au Canada», a affirmé
hier soir, le premier ministre canadien Justin Trudeau au sortir du
sommet des «trois amigos » qui se déroulait depuis trois jours
à Washington.» (Les trois «amis» Biden , Trudeau et Lopez Obrador
rivalisent d'amabilité, malgré les contentieux, Journal de Montréal, 18 novembre).
Justin
Trudeau ignore probablement l’œuvre de Charles Maurras. Il vient de
réaliser qu'un président américain, même démocrate, peut se montrer
intraitable car d'abord redevable devant les électeurs américains
surtout lorsque ces derniers ont vécu aux accents de America first au cours des dernières années.
Joe
Biden a accordé la priorité aux intérêts américains. Sa fermeté nous
rappelle que notre «ami» américain est notre ami tant et aussi longtemps
que nous ne nuisons pas à ses intérêts.
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