Saturday, November 20, 2021

Amigos et intérêts

 



«Les États n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts» prétendait Charles Maurras. Justin Trudeau l'aura appris au cours des derniers jours lors de sa rencontre avec le président américain, Joe Biden, et le président mexicain, Manuel Lopez Obrador, la première rencontre en cinq ans. 
«Ça fait plusieurs mois maintenant qu'on souligne l'enjeu qui nous préoccupe par rapport au crédit pour les voitures électriques qui seraient seulement faits aux États-Unis. On a souligné à quel point ça serait un grand problème pour la production d'auto au Canada», a affirmé hier soir, le premier ministre canadien Justin Trudeau au sortir du sommet des «trois amigos » qui se déroulait depuis trois jours à Washington.» (Les trois «amis» Biden , Trudeau et Lopez Obrador rivalisent d'amabilité, malgré les contentieux, Journal de Montréal, 18 novembre).
 

 
 
Justin Trudeau ignore probablement l’œuvre de Charles Maurras. Il vient de réaliser qu'un président américain, même démocrate, peut se montrer intraitable car d'abord redevable devant les électeurs américains surtout lorsque ces derniers ont vécu aux accents de America first au cours des dernières années.   
Joe Biden a accordé la priorité aux intérêts américains. Sa fermeté nous rappelle que notre «ami» américain est notre ami tant et aussi longtemps que nous ne nuisons pas à ses intérêts.

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