Il y a en société des taches qui ne partent pas, elles s'incrustent.
Jeannette Bertrand est l'une de ces «taches sociales» qui semblent ne jamais devoir épuiser leur capital de nuisance.
Elle récidive avec son dernier opuscule, Un homme tout simplement, suite de son ouvrage précédent, Un viol ordinaire,
elle assure à 96 ans la promotion de ce plus récent livre, c'est
visiblement dans le cadre de cette tournée de promotion qu'elle c'est
rendue à La Presse; «Dans Un homme tout simplement,
publié chez Libre Expression, la grande dame de la télévision,
prolifique actrice et dramaturge de renom, qui a reçu cette année le
prix Hommage Guy Corneau pour sa contribution au bien-être des hommes , y
va de ses suggestions pour en finir avec le patriarcat. Carrément.
Objectif: atteindre enfin l'égalité. Et contre toute attente, ça n'est
pas compliqué, résume-t-elle. Pour atteindre l'égalité, il faut que les
hommes changent!» (Janette Bertrand persiste et signe, La Presse, 3novembre)
La
sagesse de cette «grande dame de la télévision»nous vaut des perles du
genre:«Parce que si on continue comme ça, si les hommes ne changent pas,
il va y avoir un fossé, poursuit-elle. Il y en déjà un chez les jeunes»
preuve les filles n'ont pas besoin de la dire : elles sont féministes.
Alors que les garçons vont chercher le patriarcat dans la porno. Il y a
un clivage.» Il fallait Janette Bertrand pour lier patriarcat et
pornographie, il est vrai qu'une vie à entretenir sa rancoeur contre les
hommes et contre l'Église catholique ne peut que mener à de telles
inepties, Janette Bertrand confirme l'affirmation de Charles de Gaulle
voulant que «La vieillesse soit un naufrage». Pour notre part, il ya
longtemps que nous croyons que Janette Bertrand est une épave, a contrario
de l'opinion généralement entretenue à son égard; opinion résumée par
le comédien Patrice Robitaille sur le plateau de l'émission Il faut se le dire
du 2 novembre dernier (Radio-Canada); un Patrice Robitaille affirmant
que Janette Bertrand «avait déniaisé» le Québec», ce «déniaisage» du
Québec n'étant que le long combat de Janette Bertrand contre l'Église
catholique (contre sa morale sexuelle surtout). Un «déniaisage» qui nous
a valu des contributions aussi significatives pour le développement du
Québec que Janette veut savoir et l'Amour avec un grand A. Les québécois déniaisés sont-ils plus heureux?
Il
faut croire que le Québec n'est pas encore suffisamment «déniaisé»
puisque Janette Bertrand était présente sur le plateau de l'émission Il faut se le dire, le 3 novembre.
Janette
Bertrand a un nouveau dada: «on retrouve donc son personnage principal,
un certain Laurent, accusé d'agression sexuelle par son ex-copine.
Quoique entouré d'amis «Cro-Magnons» (et Janette Bertrand n'a pas
inventé leurs discussions, aussi stéréotypées soient-elles,
assure-t-elle), il reconnaît ses torts, souhaite changer, mais ne sait
pas trop comment. En prime, il ne sait pas comment se faire pardonner.
Or voilà que Léa, son ex, suggère une voie innovante, qu'on a par
ailleurs peu entendue, dans le débat entourant #moi aussi et les
agressions non dénoncées. À savoir: la justice réparatrice.De quoi
s'agit-il? «C'est une forme de médiation fondée sur le respect, la
compassion, l'inclusion» écrit-elle. Sorte de règlement «à l'amiable» la
justice réparatrice « favorise le dialogue et la réparation dans un
milieu sécuritaire et bienveillant » [...] c'est une autre façon que la
justice nous offre pour régler les choses. Et c'est copié sur les
autochtones»rajoute Janette Bertrand.» Voilà, la grande dramaturge
transformée en anthropologue (Évidemment, si c'est copié sur les
autochtones, cela ne peut-être qu'exemplaire et inspirant, N.D.A.). Pour
une prochaine oeuvre, nous suggérons à Janette Bertrand, d'écrire Autochtones avec un grand A ou mieux, Appropriation culturelle avec un grand A.
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