La
pénurie de main-d'oeuvre que connaît le Québec agit comme révélateur.
Certains entrepreneurs et les organismes représentant les milieux
d'affaires ont fait savoir qu'à leur yeux, que la seule solution était
l'augmentation des seuils d'immigration.
Le
Gouvernement Legault a semblé acquiescé à ces analyses en jonglant avec
les seuils d'immigration annuelles. Le gouvernement caquiste n'est pas
sans savoir qu'une immigration annuelle importante n'est pas populaire
dans la population
Assistons-nous
à un changement de cap avec les plus récentes réflexions de Jean
Boulet, ministre du Travail et de la solidarité sociale?
Jean
Boulet constate: «Heures d'ouverture réduites, commerces fermés,
contrats perdus, les effets de la pénurie de main-d'oeuvre se font de
plus en plus sentir , mais le pire reste à venir.
On
n'a pas suffisamment de monde pour assurer un taux de remplacement, ce
qui fait qu'entre 2019 et 2028, les économistes et les démographes
anticipent à peu près 1,4 millions de postes vacants» analyse froidement
Jean Boulet, manches relevées, depuis son bureau à l'Assemblée
nationale. Le constat est clair: « Ça ne se résorbera pas
miraculeusement et je le redis, c'est un défi de société», tranche-t-il.
(Pénurie de main-d'oeuvre : un «creux Historique» surviendra en 2030, Journal de Montréal,
20 novembre). «Certains pays ont connu le même enjeu et s'en sont bien
tirés, notamment les États-unis et de façon plus critique, le Japon.
Dans ce pays, l'âge de la retraite a été repoussé à 70 ans, dit Jean
Boulet. «Tout est automatisé» et «ils n'ont peu près d'immigration»,
souligne-t-il. La stratégie du gouvernement, dont un pan important sera
dévoilé jeudi, lors d'une mise à jour économique, repose sur quatre
piliers: la requalification, l'intégration, l'immigration et et le
maintien en emploi.[..]Le gouvernement entend aussi impliquer tout le
monde pour relever ce défi, y compris certaines «clientèles. ou le taux
d'emploi reste moins élevé: Les personnes handicapées, les candidats à
la réinsertion sociale et les jeunes. La fin de «liberté 55» Les
Québécois devront se faire à l'idée, il faudra travailler plus vieux,
lâche Jean Boulet. «On a trop de départs à la retraite trop rapidement»»
, tranche-t-il. Avec une telle proposition, nous voilà de retour à 1925
(l'adoption de la Loi sur les pensions de vieillesse à Ottawa
date de 1927, pour le Québec , Jean Boulet nous ramène en 1965, date de
l'entrée en vigueur du régime des rentes du Québec. La solution à ce
«creux historique» elle existe pourtant, existait plutôt, il fallait
lancer, voilà quelques années une vigoureuse politique nataliste. Pour
ce faire, il faut se libérer du «prêt à penser» immigrationniste et
sortir de l'ornière féministe pour valoriser la famille et la natalité.
s'il est trop tard, pour répondre au «creux historique» annoncé par Jean
Boulet, il est toujours temps de prévoir pour les années à venir et de
faire en sorte de redresser l'anémique natalité québécoise.
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