Wednesday, November 24, 2021

7 à 77 ans



La pénurie de main-d'oeuvre que connaît le Québec agit comme révélateur. Certains entrepreneurs et les organismes représentant les milieux d'affaires ont fait savoir qu'à leur yeux, que la seule solution était l'augmentation des seuils d'immigration.
Le Gouvernement Legault a semblé acquiescé à ces analyses en jonglant avec les seuils d'immigration annuelles. Le gouvernement caquiste n'est pas sans savoir qu'une immigration annuelle importante n'est pas populaire dans la population
Assistons-nous à un changement de cap avec les plus récentes réflexions de Jean Boulet, ministre du Travail et de la solidarité sociale?

Jean Boulet constate: «Heures d'ouverture réduites, commerces fermés, contrats perdus, les effets de la pénurie de main-d'oeuvre se font de plus en plus sentir , mais le pire reste à venir.
 
 


 
 
On n'a pas suffisamment de monde pour assurer un taux de remplacement, ce qui fait qu'entre 2019 et 2028, les économistes et les démographes anticipent à peu près 1,4 millions de postes vacants» analyse froidement Jean Boulet, manches relevées, depuis son bureau à l'Assemblée nationale. Le constat est clair: « Ça ne se résorbera pas miraculeusement et je le redis, c'est un défi de société», tranche-t-il. (Pénurie de main-d'oeuvre : un «creux Historique» surviendra en 2030, Journal de Montréal, 20 novembre). «Certains pays ont connu le même enjeu et s'en sont bien tirés, notamment les États-unis et de façon plus critique, le Japon. Dans ce pays, l'âge de la retraite a été repoussé à 70 ans, dit Jean Boulet. «Tout est automatisé» et «ils n'ont peu près d'immigration», souligne-t-il. La stratégie du gouvernement, dont un pan important sera dévoilé jeudi, lors d'une mise à jour économique, repose sur quatre piliers: la requalification, l'intégration, l'immigration et et le maintien en emploi.[..]Le gouvernement entend aussi impliquer tout le monde pour relever ce défi, y compris certaines «clientèles. ou le taux d'emploi reste moins élevé: Les personnes handicapées, les candidats à la réinsertion sociale et les jeunes. La fin de «liberté 55» Les Québécois devront se faire à l'idée, il faudra travailler plus vieux, lâche Jean Boulet. «On a trop de départs à la retraite trop rapidement»» , tranche-t-il. Avec une telle proposition, nous voilà de retour à 1925 (l'adoption de la Loi sur les pensions de vieillesse à Ottawa date de 1927, pour le Québec , Jean Boulet nous ramène en 1965, date de l'entrée en vigueur du régime des rentes du Québec. La solution à ce «creux historique» elle existe pourtant, existait plutôt, il fallait lancer, voilà quelques années une vigoureuse politique nataliste. Pour ce faire, il faut se libérer du «prêt à penser» immigrationniste et sortir de l'ornière féministe pour valoriser la famille et la natalité. s'il est trop tard, pour répondre au «creux historique» annoncé par Jean Boulet, il est toujours temps de prévoir pour les années à venir et de faire en sorte de redresser l'anémique natalité québécoise. 








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