Volte
face du chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Erin O'Toole Sur la
question de l'avortement sexo-sélectif, il permettra en effet un vote
libre à ses députés.» L'organisation anti -avortement Right Now salué la
nouvelle selon laquelle M. O'Toole s'en tient à sa promesse de
campagne la direction de permettre à ses députés de voter librement sur
des questions de conscience [...]Nous continuerons de surveiller de
près quels députés voteront pour ou contre la législation encouragerons
nos partisans à voter et à se porter volontaires en conséquences lors
des prochaines élections. » (Erin O'Toole permettra un vote libre La Presse,14
avril).
Il y a fort à parier qu'il n'y aura pas que Right Now qui
surveillera attentivement ce vote aux Communes. Le premier à surveiller
ce vote sera Erin O'Toole lui-même, trop heureux de mesurer exactement
la force des conservateurs sociaux dans son aile parlementaire. Il sait
probablement à quoi s'en tenir, mais rien vaut le fait d'amener ses
députés à se commettre ouvertement sur cette question. Autres
observateurs intéressé, les groupes pro-choix eux aussi heureux de
connaître exactement l'état des forces pro-vie aux Communes. Sans
compter les divers groupes féministes et LBGTQ qui s'empresseront de
dénoncer les députés opposés à l'avortement sexo-sélectif. Vote d'autant
plus périlleux pour ces députés qu'en ces temps de gouvernement
minoritaire et de probables prochaines élections fédérales, ils doivent
pouvoir compter sur la signature du chef pour leurs bulletins de mise en
candidature. Nous parlons évidemment ici des seuls députés
conservateurs, JustinTrudeau, Jagmeet Singh et Yves-François Blanchet
n'ayant jamais évoqué la possibilité d'un vote libre pour leurs propres
députés.
C'est donc sous haute surveillance que s'exercera ce vote libre.
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