L'époque
est folle. La visibilité dont profite actuellement le phénomène LBGTQ
en est la preuve. Et ceux qui résistent doivent se résoudre à lire à
chaque jour des inepties, oscillant entre sottise et subversion.
Sotte et subversive, les deux termes conviennent à une récente chronique de Josée Blanchette, chroniqueuses au Devoir.
Du haut de sa chronique, elle écrit: «Vendredi dernier, en allant voir
Riopelle au musée, j'ai croisé un beau barbu qui assumait son côté
féminin. Une veste de cuir sur jupe noire et bottes Dr. Martens. Vous me
direz que nous n'étions pas sur un chantier de construction dans une
assemblée d'actionnaires de la banque TD [...] par contre, même si les
hommes savent porter le jupon, consoler enfant, cuisiner une frittata
aux asperges avec l'aisance d'un Ricardo ou triper sur Lana del Rey, il y
a un os qui demeure et il n'est pas forcément là ou on le souhaiterait.
Beaucoup d'hommes hétéros (ou pas) ont du mal à afficher leur
vulnérabilité. [...] tu peux envoyer des photos de ta bite à qui tu
veux, mais ne montres pas ça, pas les larmes, pas les sables émouvants.
Tu es un roc, Braveheart en quatre roues, tu es un des nôtres et tu ne
nous trahiras pas.» (L'homme rapaillé, Le Devoir, 2 avril )
Passons
sur le mépris manifeste de Josée Blanchette pour les hommes travaillant
sur les chantiers de construction et sur son exaltation de celui qui
apparaît comme un homme du "Plateau Mont-Royal» ou du « Village" .
Nous
laissons Josée Blanchette à son Brummel en jupe noire et Dr. Martens
assumant sa vulnérabilité. Nous préférons pour notre part des hommes
assumant plutôt leur virilité; des hommes qui ne contenterons pas d'être
des parents sur les documents administratifs, mais qui seront et se
comporteront comme des pères; capables de consoler un enfant, de le
changer, de lui donner le biberon. Point besoin de savoir cuisiner une
frittata aux asperges pour résister à l'islamisme et à la subversion
ambiante, une teste bien faite suffit. Ce n'est pas de
vulnérabilité dont l'homme occidental contemporain à besoin, mais de
virilité. Et nous ne parlons pas ici de culturistes gonflés aux
stéroïdes ou d'amateurs de quatre roues. Mais d'hommes éveillés fiers de
leurs racines. A priori, l'homme rapaillé de Josée Blanchette , ne nous est d'aucune utilité et il n'a pas sa place dans nos rangs.
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