Monday, April 5, 2021

L'homme du Plateau

 



L'époque est folle. La visibilité dont profite actuellement le phénomène LBGTQ en est la preuve. Et ceux qui résistent doivent se résoudre à lire à chaque jour des inepties, oscillant entre sottise et subversion. 
Sotte et subversive, les deux termes conviennent à une récente chronique de Josée Blanchette, chroniqueuses au Devoir. Du haut de sa chronique, elle écrit: «Vendredi dernier, en allant voir Riopelle au musée, j'ai croisé un beau barbu qui assumait son côté féminin. Une veste de cuir sur jupe noire et bottes Dr. Martens. Vous me direz que nous n'étions pas sur un chantier de construction dans une assemblée d'actionnaires de la banque TD [...] par contre, même si les hommes savent porter le jupon, consoler enfant, cuisiner une frittata aux asperges avec l'aisance d'un Ricardo ou triper sur Lana del Rey, il y a un os qui demeure et il n'est pas forcément là ou on le souhaiterait. Beaucoup d'hommes hétéros (ou pas) ont du mal à afficher leur vulnérabilité. [...] tu peux envoyer des photos de ta bite à qui tu veux, mais ne montres pas ça, pas les larmes, pas les sables émouvants. Tu es un roc, Braveheart en quatre roues, tu es un des nôtres et tu ne nous trahiras pas.» (L'homme rapaillé, Le Devoir, 2 avril )
Passons sur le mépris manifeste de Josée Blanchette pour les hommes travaillant sur les chantiers de construction et sur  son exaltation de celui qui apparaît comme un homme du "Plateau Mont-Royal» ou du « Village" .
 

 
 
Nous laissons Josée Blanchette à son Brummel en jupe noire et Dr. Martens assumant sa vulnérabilité. Nous préférons pour notre part des hommes assumant plutôt leur virilité; des hommes qui ne contenterons pas d'être des parents sur les documents administratifs, mais qui seront et se comporteront comme des pères; capables de consoler un enfant, de le changer, de lui donner le biberon. Point besoin de savoir cuisiner une frittata aux asperges pour résister à l'islamisme et à la subversion ambiante, une teste bien faite suffit. Ce n'est pas de vulnérabilité dont l'homme occidental contemporain à besoin, mais de virilité. Et nous ne parlons pas ici de culturistes gonflés aux stéroïdes ou d'amateurs de quatre roues. Mais d'hommes éveillés fiers de leurs racines. A priori, l'homme rapaillé de Josée Blanchette , ne nous est d'aucune utilité et il n'a pas sa place dans nos rangs.

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