Tuesday, April 6, 2021

Réveillée ou woke

 


Le mouvement woke se répand, alors qu'il est dénoncé comme responsable de l'apparition d'une nouvelle censure en milieu universitaire. Il ne limite pas son offensive à ce seul milieu, il contamine des milieux qui traditionnellement résistait aux modes et ne tenait pas à «être tendance». Les temps ont changé et l'Église catholique veut visiblement être de son temps. Pour l'instant, le mouvement est d'une ampleur limitée. Encore que l'affection du pape François pour les idées qui sont dans l'air du temps peuvent inquiéter. «Depuis trois ans, la paroisse Saint-Bonaventure, dans Rosemont, a triplé son affluence dominicale. Son secret: l'application du concept d'un prêtre d'Halifax, qui prône une église «réveillée». missionnaire et fraternelle. 
 
 

 
Il y a trois ans, Patrice Bergeron désespérait de créer l'Église missionnaire et fraternelle dont il rêvait confusément. C'est à ce moment que le curé de Saint-Bonaventure, une paroisse de Rosemont, a engagé Élizabeth Boily comme agent de pastorale. Cette rencontre a été cruciale pour le succès de leur paroisse, qui attirait avant  la pandémie de 250 à 300 personnes , un nombre phénoménal pour une paroisse francophone.  Il y a trois ans , c'était moins de 100 personnes dit le père Bergeron (Nous ne savions pas l'Église catholiques engagée dans une course au côtes d'écoute, ce qui importetraditionellement c'est la dévotion des fidèles et non leur nombre, NDA). Élizabeth a fait des recherches sur Youtube et a trouvé un prêtre d'Halifax, James Mallon, qui mettait des mots sur le malaise et proposait des solutions. Il appelait cela la Divine Renovation. Nous avons décidé d'appliquer la recette ici et de l'appeler «Église réveillée» (rappelons au père Bergeron que le choix des mots n'est pas innocent et qu'on choisisse de baptiser le concept «Église réveillée» a un sens, Jusqu'à ce moment, je gérais le déclin, on avait ce que j'appelle une paroisse de maintenance.» (L'abbé Bergeron démontre sa grande naïveté sinon sa grande innocence. Il prouve surtout qu'il est possible d'être prêtre et imbécile heureux, NDA) .Parmi les innovations: des changements dans les hymnes, dans la catéchèse préparant aux sacrements et des repas fraternels appelés «sessions alpha». on voulait des chants qui parlaient plus de l'expérience humaine, qui étaient moins cérébraux comme dans le vieux répertoire(comment badrerle chant grégorien en quelques mots, NDA) [...]»On a trouvées de chants du groupe Glorious , de l'église de Lyon Centre, en France, avec  laquelle on a des liens maintenant. Il y a de la guitare, du piano, un band». L'abbé Bergeron réalise-t-il que l'expérience a été tenté à la suite de Vatican II (avec les messes à gogo des années 1960, NDA) et que cette «expérience» est dans une bonne mesure responsable de la désaffection des fidèles catholiques désorientés par les changements imposés par Vatican  II à l'époque. Oubliez, «L'Église réveillée» Les «sessions alpha» et les chants avec guitare, piano et band. La vraie source d'inspiration de l'abbé Bergeron est ailleurs. «À Montréal, de nombreuses paroisses rassemblant une même communauté font salle comble à la messe du dimanche, regroupant des fidèles provenant du même pays d'immigration, directement par l'intermédiaire de leurs Parents. Saint-Bonaventure, elle, est en majorité multi culturelle, mais environ le tiers sont descendants des colons de la Nouvelle-France. Il y a beaucoup d'haïtiens et d'Africains qui retrouvent l'esprit des paroisses de leur pays. [...]Les gens qui immigrent au Québec proviennent souvent de pays ou la pratique catholique est encore soutenue. Est-ce que la foi pourrait devenir un terrain de rencontre? «Oui, c'est très bon pour le vivre-ensemble», dit le curé Bergeron. Combien de couleuvres faudra-t-il avaler au nom du vivre ensemble? Cette Église d'Haïtiens et d'Africains pourra-t-elle pour revivifier l'Église du Québec? Serait-elle encore une Église du Québec d'ailleurs? NDA) (Une église «réveillée» La Presse, 4 avril).

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