Le mouvement woke
se répand, alors qu'il est dénoncé comme responsable de l'apparition
d'une nouvelle censure en milieu universitaire. Il ne limite pas son
offensive à ce seul milieu, il contamine des milieux qui
traditionnellement résistait aux modes et ne tenait pas à «être
tendance». Les temps ont changé et l'Église catholique veut visiblement
être de son temps. Pour l'instant, le mouvement est d'une ampleur
limitée. Encore que l'affection du pape François pour les idées qui sont
dans l'air du temps peuvent inquiéter. «Depuis trois ans, la paroisse
Saint-Bonaventure, dans Rosemont, a triplé son affluence dominicale. Son
secret: l'application du concept d'un prêtre d'Halifax, qui prône une
église «réveillée». missionnaire et fraternelle.
Il y a trois ans,
Patrice Bergeron désespérait de créer l'Église missionnaire et
fraternelle dont il rêvait confusément. C'est à ce moment que le curé de
Saint-Bonaventure, une paroisse de Rosemont, a engagé Élizabeth Boily
comme agent de pastorale. Cette rencontre a été cruciale pour le succès
de leur paroisse, qui attirait avant la pandémie de 250 à 300 personnes
, un nombre phénoménal pour une paroisse francophone. Il y a trois ans
, c'était moins de 100 personnes dit le père Bergeron (Nous ne savions
pas l'Église catholiques engagée dans une course au côtes d'écoute, ce
qui importetraditionellement c'est la dévotion des fidèles et non leur
nombre, NDA). Élizabeth a fait des recherches sur Youtube et a trouvé un
prêtre d'Halifax, James Mallon, qui mettait des mots sur le malaise et
proposait des solutions. Il appelait cela la Divine Renovation.
Nous avons décidé d'appliquer la recette ici et de l'appeler «Église
réveillée» (rappelons au père Bergeron que le choix des mots n'est pas
innocent et qu'on choisisse de baptiser le concept «Église réveillée» a
un sens, Jusqu'à ce moment, je gérais le déclin, on avait ce que
j'appelle une paroisse de maintenance.» (L'abbé Bergeron démontre sa
grande naïveté sinon sa grande innocence. Il prouve surtout qu'il est
possible d'être prêtre et imbécile heureux, NDA) .Parmi les innovations:
des changements dans les hymnes, dans la catéchèse préparant aux
sacrements et des repas fraternels appelés «sessions alpha». on voulait
des chants qui parlaient plus de l'expérience humaine, qui étaient moins
cérébraux comme dans le vieux répertoire(comment badrerle chant
grégorien en quelques mots, NDA) [...]»On a trouvées de chants du groupe
Glorious , de l'église de Lyon Centre, en France, avec laquelle on a
des liens maintenant. Il y a de la guitare, du piano, un band». L'abbé
Bergeron réalise-t-il que l'expérience a été tenté à la suite de Vatican
II (avec les messes à gogo des années 1960, NDA) et que cette
«expérience» est dans une bonne mesure responsable de la désaffection
des fidèles catholiques désorientés par les changements imposés par
Vatican II à l'époque. Oubliez, «L'Église réveillée» Les «sessions
alpha» et les chants avec guitare, piano et band. La vraie source
d'inspiration de l'abbé Bergeron est ailleurs. «À Montréal, de
nombreuses paroisses rassemblant une même communauté font salle comble à
la messe du dimanche, regroupant des fidèles provenant du même pays
d'immigration, directement par l'intermédiaire de leurs Parents.
Saint-Bonaventure, elle, est en majorité multi culturelle, mais environ
le tiers sont descendants des colons de la Nouvelle-France. Il y a
beaucoup d'haïtiens et d'Africains qui retrouvent l'esprit des paroisses
de leur pays. [...]Les gens qui immigrent au Québec proviennent souvent
de pays ou la pratique catholique est encore soutenue. Est-ce que la
foi pourrait devenir un terrain de rencontre? «Oui, c'est très bon pour
le vivre-ensemble», dit le curé Bergeron. Combien de couleuvres
faudra-t-il avaler au nom du vivre ensemble? Cette Église d'Haïtiens et
d'Africains pourra-t-elle pour revivifier l'Église du Québec?
Serait-elle encore une Église du Québec d'ailleurs? NDA) (Une église
«réveillée» La Presse, 4 avril).
No comments:
Post a Comment