Wednesday, March 17, 2021

L'instruction c'est comme la boisson,

 


ils y en a qui porte pas ça. Quelqu'un a l'Université d'Ottawa aurait-il l'obligeance de citer ces fortes paroles de Félix Leclerc au professeur Amir Attaran. L'homme a des idées très arrêtées sur ce qui se passe au Québec: «Après avoir tué Joyce Echaquan, deux autres infirmières québécoises ont trouvé cool de menacer une autre femme autochtone. Lynchage médical dans l'Alabama du Nord»a «tweeté» le professeur Amir Attaran, mardi en réactions aux propos racistes tenus à l'égard de Jocelyne Ottawa dans un CLSC de Joliette.» (Le Québec pratique un «lynchage médical», dit un prof de l'Université d'Ottawa, Journal de Montréal, 17 mars). Visiblement insatisfait de sa sortie, Attaran en rajoute en déclarant: » Un premier ministre non éthique qui a aidé à abattre [helped slay] 10 000 de ses citoyens avec une maladie mortelle trouve soudainement une épiphanie morale dans le mot en N et s'en prend à une université en dehors de sa province », avait-il écrit. « De façon très étonnante, Legault choisit le mot «radical» pour décrire les gens qui s'opposent au racisme, ce qui est remarquable quand la loi, au Québec, rend le racisme illégal. Il y a aussi un terme pour les gens comme Legault:»suprémaciste blanc»avait-il ajouté dans le message suivant.» «Il ne s'agit pas des premiers propos controversés de ce professeur qui enseigne à la fois dans les facultés de droit et de médecine de l'Université d'Ottawa.»
 

 
 
La réaction de l'université s'avère bien timide: »Dans une déclaration écrite transmise mercredi, l'université affirme «que ce genre de propos est offensant » et "ne reflète en aucun cas les valeurs de respect, d'inclusion de diversité auxquelles nous croyons». Propos à rapprocher de la défense plutôt molle de Verushka Lieutenant-Duval, l'enseignante mise en cause dans l'affaire du mot en N, il y a quelques semaines. François Legault devrait sine die poursuivre l'université d'Ottawa et Amir Attaran pour diffamation en raison de l'utilisation des mots «suprémaciste blanc» et pour avoir traité le premier ministre d'assassin, il ne s'agit plus d'une affaire de liberté académique.  l'Université d'Ottawa doit des excuses publiques à François Legault, comme elle se doit de sanctionner Amir Attaran. Sans de telles mesures, il faudra conclure que l'Université d'Ottawa est un bastion woke et pas une institution d'enseignement supérieur.

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