Saturday, March 6, 2021

Denise junkie

 


La pandémie a assez duré, il est plus que temps qu'elle cesse. Elle a déjà fait son lot de victimes (et je ne parle pas uniquement des victimes du COVID-19 en CHSLD, mais aussi du sens de la mesure chez certaines chroniqueuses. Denise Bombardier commet aujourd'hui (5 mars) une chronique dont elle n'a aucune raison de s'enorgueillir. Elle quitte le domaine de l'observation et du commentaire social pour faire dans la propagande pure (?) et simple. Madame Bombardier avait déjà manifesté sa propension à perdre toute mesure lorsqu'il est question de pandémie (voir ce blogue, La courtisane. 1er décembre). Elle récidive en écrivant: « Mercredi matin, je me suis réveillée aux aurores, trop excitée à l'idée de recevoir enfin «LE» vaccin. J'ai donc mis ma patience qui est courte, à rude épreuve et à 8h20 j'ai quitté la maison [...] pour le palais des Congrès ou nous avions un rendez-vous fixé à 9H15. L'accueil  était plus que sympathique de la part des personnes à l'évidence heureuses pour les visiteurs masqués. Aucune attente et une montée rapide vers la salle immense ou un temps [...]. J'étais renversée de découvrir l'atmosphère professionnelle et quasi enjouée qui y régnait. Je n'en croyait pas mes yeux devant cette organisation qui fonctionnait sans anicroche ayant à l'esprit les interminables queues du Stade olympique. La jeune infirmière qui m'a vaccinée semblait aussi partager mon bonheur évident. Elle s'est révélée la reine des piqûres puisque je n'ai rien ressenti lorsque le Pfizer-BioNTech a pénétré mon bras. Et c'est alors que plusieurs vaccinés rayonnants m'ont interpellée. Ils s'émerveillaient tous de l'efficacité de cette grand-messe sanitaire et de tous ceux y contribuait, des gardes de sécurité à tous les intervenants présents. Certains étaient même extatique. [...] Recevoir le vaccin nous donne le sentiment de quitter les frontières du désespoir pour accéder à la lumière encore tamisée d'un avenir possible ressemblant au temps ou nous étions des humains.» (Quel bonheur de se faire vacciner contre ce virus, Journal de Montréal, 5 mars).  Emportée par son enthousiasme sanitaire, Denise Bombardier se rend-elle compte qu'elle adopte le ton de la propagande de la Corée du Nord devant une initiative de Kim Jong Un.  À moins qu'il ne faille considérer l'enthousiasme de Madame Bombardier pour celui d'une junkie recevant sa dose d'héroïne. Madame Bombardier, il faut savoir «raison garder». 



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