Monday, March 15, 2021

8%

 


L'amorce bien timide de déconfinement que connaît le sport au Québec ne doit pas faire illusion. «Nous y sommes» pour encore longtemps et seuls les incurables optimistes pourront croire à la fin prochaine de cette pandémie; il s'agit moins de croire à la fin de la pandémie que d'espérer la fin des mesures sanitaires. Une fin qui ne ne surviendra pas demain, gouvernements et responsables de la Santé publique nous lanternerons de vague en vague une pandémie alimentée par l'arrivée opportune des variants, une seule chose semble assurée, nous aurons tôt ou tard un variant guatémaltèque. dès que ou moldo-valaque. Surgissant dès que nous commencerons à espérer un déconfinement définitif et un retour à une vie «normale».




Déconfinement difficile à imaginer au vu de la popularité du gouvernement Legault; une popularité qui atteindrait 92%; une popularité reposant en partie sur la gestion de la pandémie du tandem Legault Arruda. Ce 92% ne doit pas faire illusion. Il reste des irréductibles au Québec. Des irréductibles qui n'ont pas hésité à arpenter les rues de Montréal: «Plusieurs milliers de manifestants défilent dans les rues de Montréal pour contester les mesures sanitaires provincial dans ce qu'il ont surnommé la «marche des insoumis» (Plusieurs milliers de manifestants contre les mesures sanitaires à Montréal, Radio-Canada nouvelles, 13 mars). Contrairement aux journalistes du système qui se plaisent depuis des mois à qualifier ces irréductibles de «covidiots», nous sommes d'opinion que l'existence de ces irréductibles soulève des questions légitimes; quand les mesures sanitaires prendront-elles fin? Les nouveaux cas de COVID-19 demeurent sous la barre des 1 000 cas quotidiens qui nous a été présenté un temps comme un critère pour, un jour peut-être, lever la chape de plomb des mesures sanitaires et permettre une reprise des activités économiques. Les insoumis ont subi, comme les autres Québécois, confinement et couvre-feu, certains d'entre eux sont peut-être aujourd'hui sans emploi et contraints de vivre des différents programmes «généreusement» mis sur pied par le gouvernement Trudeau. Les insoumis nous rappellent que les Québécois ne sont pas tous docilement rangés derrière la troïka Legault, Arruda, Dubé et qu'il se trouve un 8% (nous croyons sincèrement que ce pourcentage est plus élevé et qu'il se trouve de nombreux insoumis discrets dans le 92% des Québécois qui affirme suivre la «troïka»). Que veut finalement le 8% il clame simplement, «Nous voulons vivre», ce qui signifie avoir une vie sociale, voir ses parents, proches et amis, avoir accès à des activités spirituelles et culturelles, ne pas subir les interventions régulières des épidémiologues et infectiologues (qui se doutait qu'il y avait autant d'épidémiologiques et d'infectiologues au Québec), etc. La compréhension de la situation actuelle par le tandem Legault-Arruda préserve peut-être des vies, mais personne ne se demande si les mesures du tandem ne font pas mourir les Québécois à petit feu.

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