L'amorce
bien timide de déconfinement que connaît le sport au Québec ne doit pas
faire illusion. «Nous y sommes» pour encore longtemps et seuls les
incurables optimistes pourront croire à la fin prochaine de cette
pandémie; il s'agit moins de croire à la fin de la pandémie que
d'espérer la fin des mesures sanitaires. Une fin qui ne ne surviendra
pas demain, gouvernements et responsables de la Santé publique nous
lanternerons de vague en vague une pandémie alimentée par l'arrivée
opportune des variants, une seule chose semble assurée, nous aurons tôt
ou tard un variant guatémaltèque. dès que ou moldo-valaque. Surgissant
dès que nous commencerons à espérer un déconfinement définitif et un
retour à une vie «normale».
Déconfinement
difficile à imaginer au vu de la popularité du gouvernement Legault;
une popularité qui atteindrait 92%; une popularité reposant en partie
sur la gestion de la pandémie du tandem Legault Arruda. Ce 92% ne doit
pas faire illusion. Il reste des irréductibles au Québec. Des
irréductibles qui n'ont pas hésité à arpenter les rues de Montréal:
«Plusieurs milliers de manifestants défilent dans les rues de Montréal
pour contester les mesures sanitaires provincial dans ce qu'il ont
surnommé la «marche des insoumis» (Plusieurs milliers de manifestants
contre les mesures sanitaires à Montréal, Radio-Canada nouvelles,
13 mars). Contrairement aux journalistes du système qui se plaisent
depuis des mois à qualifier ces irréductibles de «covidiots», nous
sommes d'opinion que l'existence de ces irréductibles soulève des
questions légitimes; quand les mesures sanitaires prendront-elles fin?
Les nouveaux cas de COVID-19 demeurent sous la barre des 1 000 cas
quotidiens qui nous a été présenté un temps comme un critère pour, un
jour peut-être, lever la chape de plomb des mesures sanitaires et
permettre une reprise des activités économiques. Les insoumis ont subi,
comme les autres Québécois, confinement et couvre-feu, certains d'entre
eux sont peut-être aujourd'hui sans emploi et contraints de vivre des
différents programmes «généreusement» mis sur pied par le gouvernement
Trudeau. Les insoumis nous rappellent que les Québécois ne sont pas tous
docilement rangés derrière la troïka Legault, Arruda, Dubé et qu'il se
trouve un 8% (nous croyons sincèrement que ce pourcentage est plus élevé
et qu'il se trouve de nombreux insoumis discrets dans le 92% des
Québécois qui affirme suivre la «troïka»). Que veut finalement le 8% il
clame simplement, «Nous voulons vivre», ce qui signifie avoir une vie
sociale, voir ses parents, proches et amis, avoir accès à des activités
spirituelles et culturelles, ne pas subir les interventions régulières
des épidémiologues et infectiologues (qui se doutait qu'il y avait
autant d'épidémiologiques et d'infectiologues au Québec), etc. La
compréhension de la situation actuelle par le tandem Legault-Arruda
préserve peut-être des vies, mais personne ne se demande si les mesures
du tandem ne font pas mourir les Québécois à petit feu.
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