Les
belles heures du maoïsme son bien loin derrière nous, ce qui ne
signifie pas pour autant que les moeurs des «Gardes rouges» soient,
elles, devenues choses du passé.
«Menaces,
intimidation, local vandalisé: des étudiants en science politique de
l’Université du Québec à Montréal (UQAM) disent être la cible de
harcèlement de la part de militants extrémistes. Ébranlés, une
demi-douzaine d’étudiants ont décidé de quitter l’UQAM pour continuer
leurs études dans une ambiance plus paisible. Selon ce que Le Devoir a
appris des tensions entre une association étudiante de l’UQAM et des
militants qui se qualifient de «woke» ont dégénéré au cours des derniers
jours. Le local de l’Association étudiante du module de science
politique (AEMSP) a été vandalisé durant la nuit de mardi à mercredi, la
semaine dernière. Une enquête interne est en cours pour trouver les
auteurs du saccage. La police a aussi été avisée.» (Je ne me sens pas en
sécurité à l’UQAM, Le Devoir, 19 avril). «Je suis
stressé. J’ai peur pour mon intégrité physique et personnelle. Je n’ai
plus envie de mettre les pieds à l’UQAM parce que je ne me sens plus en
sécurité» dit Jérôme Dufour, qui a démissionné de son poste de
coordonnateur général de l’AEMSP.»
«Tout
comme une demi-douzaine de ses collègues, il a décidé de quitter l’UQAM
après avoir été la cible de harcèlement au cours des derniers mois. Le
saccage du local de l’AEMSP, la semaine dernière, a été la goutte de
trop: porte défoncée, ordinateur et imprimante jetés par terre, meubles
renversés, graffitis sur les murs. «Fuck la CAQ», «Fuck QS», «vive les woke», «fuck toute», «vandalisme», «ACAB» (All cops are bastards) ont notamment écrit les visiteurs non invités.
Ces
«étudiants» se montrent les dignes héritiers des Sans-culottes et des
Gardes rouges. Faisant passer le wokisme à la vitesse supérieure.
Jusqu’ici, le wokisme pouvait à la rigueur passer pour un aimable
passe-temps d’étudiants universitaires «éveillés» censurant un de leurs
enseignants. Les agissements de ces modernes «Gardes Rouges»
s’inscrivent dans le cadre d’une véritable «Révolution culturelle»
contre «l’homme blanc» et l’Occident. Il faudra songer rapidement à la
résistance à constituer contre le fléau wokiste; les propositions de la
ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, sur la liberté
académique dans le milieu universitaire québécois, apparaissent bien
légères. Elles ne sont d’ailleurs pas concues pour protéger les
étudiants contre les violences des étudiants woke.
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