Nous sommes tous en mesure de constater les effets du délire woke, dans les universités (L’affaire Vérushka Lieutenant-Duval l’Université d’Ottawa) et dans le domaine des arts (l’affaire Slav au théâtre du Nouveau monde, à l’été 2018 )Comment répondre à ce délire?
Faut-il
faire notre la position de la chroniqueuse Sophie Durocher qui dans sa
chronique d’aujourd’hui (8 avril) se range derrière l’humoriste Cathy
Gauthier:«Après avoir assisté mardi à la première médiatique de Classique,
je voudrais remercier publiquement l’humoriste Cathy Gauthier: […] 2.
De continuer de faire des blagues pas du tout « politiquement correctes»
à une époque particulièrement «politiquement correcte».Alors qu’une
humoriste se fait gifler pour avoir fait «une blague de mauvais goût»
que les curés de la justice sociale nous dictent les sujets dont on peut
rire (ou pas), les mots qu’on a le droit de prononcer (ou pas) et les
personnes qu’on peut critiquer (ou pas), ça fait du bien d’entendre une
femme qui, s’assume et qui n’a pas froid aux yeux.»Cathy Gauthier ne
mesure que cinq pieds, mais c’est une grande humoriste.». Dans son
dernier spectacle, elle parle d’hémorroïdes, de graine, de vagin,
de «pertes» ou de se faire recoudre après un accouchement . Oui, c’est
cru, c’est vulgaire. Ne venez pas me dire qu’une femme n’a pas le droit
de parler en termes clairs de l’explosion de ses parties intimes
provoquée par repassage d’un bébé[…].»
Ainsi
pour la chroniqueuse, nous aurions le choix entre le wokisme et la
vulgarité; La vulgarité étant la digue à dresser devant la montée du
wokisme. Aucune des alternatives ne m’intéresse, peut-être puis-je
avouer une très légère préférence pour la vulgarité qui laisse subsister
des espaces de liberté. La vulgarité n’empêche pas la recherche
scientifique libre. La vulgarité peut aussi se corriger avec un peu
d’éducation et de manières.
Si
ce choix entre wokisme et vulgarité est tout ce que Madame Durocher a à
nous offrir, nous ne pouvons que lui répondre, «Sophie posez votre
plume et demeurer dans votre jardin».
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