Il
fut un temps ou les principales raisons de voir le nom d’une université
québécoise mentionnées dans les journaux étaient la construction d’un
nouveau pavillon ou le fait de décerner un doctorat honoris causa à une personnalité publique.
Ce
temps semble aujourd’hui bien loin, le nom des des universités
québécoises apparaît aujourd’hui dans les médias pour des raisons à tout
le moins discutables discutables. Nous avons en tête, l’affaire
Vérushka Lieutenant-Duval (Le fameux «mot en N» à l’Université d’Ottawa
et plus récemment l’affaire michael J.Carley à l’Université de Montréal
(voir ce blogue, Liberté d’expression service minimum, 25 mars). Après
les Universités d’Ottawa et de Montréal, voilà que l’Université Laval
fait à son tour les manchettes.
«Un
appel de candidatures de l’Université Laval pour une chaire de
recherche du Canada en biologie a beaucoup fait réagir sur les réseaux
sociaux, à la suite d’une publication de l’humoriste Guy Nantel à ce
sujet. Seules les candidatures de femmes, d’Autochtones, de personnes en
situation de handicap et celles appartenant aux minorités visibles
seront retenues afin d’accroître la représentativité de ces groupes
parmi les titulaires des CRC l’université Laval indique t-on dans ce
document.»(Des hommes blancs exclus s’appels de candidatures l’UL, Journal de Montréal,
29 mars). Journalistes et chroniqueurs ont peut-être rapidement conclu
que les hommes blancs étaient exclues des CRC, si nous lisons bien
l’article de Daphnée Dion-Viens qu’en est-il des hommes blancs en
situation de handicap? Les hommes blancs qui ne seraient pas en
situation de handicap ont peut-être cru être en mesure de trouver des
cieux plus accueillants dans des universités québécoises épargnées par
les délires racistes et wokistes imposées pour l’accès aux chaire de
recherche du Canada; ces hommes blancs doivent oublier cette
possibilité; «La situation est la même dans d’autres universités
québécoises, qui sont aussi soumises aux cibles en matière dÉquité ,
diversité et inclusion de ce programme fédéral. Un appel de candidatures
semblable a été publié cet automne par l’UQAM. l’Université de
Sherbrooke est même présentement à la recherche d’une femme pour
pourvoir un poste de «professeure» en changement climatique, puisque
seules les candidatures féminines seront retenues, peut-online sur son
site Internet.» Devant le mutisme de l’article, devons-nous conclure que
les chercheurs blancs devront se tourner vers les université
anglophones du Québec (McGill, Concordia et Bishop), augmentant les
chances de ces dernières de puiser dans un bassin élargi de chercheurs?
Il
faut noter que les réactions de la classe politique québécoise se sont
avérées empreintes de bon sens. «Québec juge «exagéré» l’exclusion des
hommes blancs d’un appel de candidatures l’Université Laval en vertu des
critères fixés par le fédéral qui vont « beaucoup trop loin » selon la
vice première ministre Geneviève Guilbault,(Université Laval:
l’exclusion des hommes blancs est «exagérée», dit Québec, Journal de Montréal, 30 mars).
Les
partis d’opposition sont également montés aux barricades . Selon Paul
St-Pierre Plamondon, il s’agit d’une «idéologie qui nous vient du
financement fédéral » qui risque de créer des tensions dans les
universités tout en étant «inacceptable». Celui-ci plaide plutôt pour
choisir les candidats en fonction de leur mérite. La cheffe du parti
libéral du Québec, Dominique Anglade, juge également que cette méthode
«va trop loin».
« tout
en refusant de condamner la façon de faire de l’UniversitéLaval, le
co-porte-parole de Québec solidaire. Gabriel Nadeau-Dubois, a plaidé
qu’une approche «plus progressive»est préférable.
Seul
a faire bande à part, Gabriel Nadeau-Dubois songe-t-il à une approche
«plus progressive» ou à une «approche plus progressiste», difficile à
dire avec le personnage.
Les
universités québécoises peuvent-elles se priver e des sommes venant des
chaires de recherche du Canada? le gouvernement du Québec peut-il
offrir des sommes équivalentes sans imposer les mêmes contraintes que
les CRC?
Dernière
pièce à verser à ce dossier «l’Université en folie», «L’université
d’Ottawa a créé cinq postes réservés aux candidats racisés ou
autochtones en 2021-2022, dans le but de «remédier à la
sous-représentation de certains groupes au sein du corps professoral» a
appris La Presse.Par courriel, L’Université d’Ottawa
indique avoir créé cinq postes réservés aux candidats racisés ou
autochtones 2021-2022. »[L’objectif est que] le corps professoral
reflète la population étudiante qu’il est appelé à desservir et à qui
sert de modèles» explique la porte-parole de l’établissement, isabelle
Mailloux. (Université d’Ottawa Cinq postes réservés à des candidats
racisés ou autochtones, La Presse, 2 avril). Quelle sera
la qualité de la formation dispensée par ces professeurs recrutés au
nom de la rectitude politique de leur origine ethnique ou raciale? La
réponse visiblement n’intéresse pas les universités mentionnées plus
haut.
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