Tuesday, March 22, 2022

Vivre

 



Denise Bombardier est sur le chemin de la guerre. Tire-t-elle l’épée contre la Russie et son président? Non les malheureux qui font l’objet de sa vindicte sont ,Marcel Boyer, un professeur à la retraite de l’université de Montréal et Alex Tyrrell, chef du parti vert du Québec. De quoi ces deux malheureux se sont-ils rendus coupables? Les deux hommes tiennent pour «réalistes et raisonnables» les demandes russes pour mettre un terme à la guerre Russie-Ukraine. La démilitarisation de l’Ukraine, la dénazification de cette dernière, la reconnaissance de l’annexion de la Crimée et une relative autonomie pour le Donbass russophone leur apparaissent raisonnables dans le contexte actuel. Pas pour Madame B pour qui nos pacifistes actuels: «Tous nos pacifistes actuels ne sont pas très différents de ceux qui avant la guerre 39-45 et face à la montée du nazisme voulaient que les gouvernements européens cèdent à l’agression meurtrière et multiples revendications de Hitler.» (Nos pacifistes bienheureux, Journal de Montréal, 19 mars ). Après un point Goodwin, la femme Bombardier expédie un peu vite les 18 millions de morts de la Première guerre mondiale des millions de morts dont la mémoire était encore fraîche pour les hommes et les femmes de 1939. Elle oublie opportunément que les «multiples revendications de Hitler» de la Sarre aux Sudètes s’inscrivaient parfaitement dans l’esprit des 14 points du président américain Wilson et du principe des nationalités. Il faudrait songer à créer un point Munich à l’instar du point Goodwin, point qui indiquerait un recours inutile, sinon abusif, à l’entente de Munich en 1938. Illustration de ce besoin; la chronique de Richard Martineau en date du 16 mars, chronique intitulée «Ah les cons, s’ils savaient» dénonçant ce qui lui semble être d’un inadmissible appeasement de l’Occident face à Vladimir Poutine.
 

 
 
Contrairement au bellicisme apparent de Madame Bombardier vraisemblablement désireuse d’en découdre avec la Russie quitte à provoquer une troisième guerre mondiale, notre programme est simple, nous voulons vivre et  nous ne tenons pas à «Mourir pour Kï yv», n’en déplaise à la femme Bombardier.

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