Sans
surprise, John James Charest briguera la succession d’Erin O’Toole.
L’homme compte refaire l’unité du Parti conservateur du Canada(PCC) sans
vraiment dire ce qui divise le PCC.
L’homme
est décrit comme un bête politique, parler d’un cheval blanchi sous le
harnais serait plus juste; il a commencé sa carrière en en étant élu
député conservateur (progressiste conservateur faut-il le préciser)de
Sherbrooke en 1984. Préparant le terrain avant même l’annonce officielle
de sa candidature; Charest rencontrait Mario Dumont sur les ondes de
LCN Nouvelles, le 10 mars, entrevue instructive qui mérite d’être
écoutée (Jean Charest à la poursuite de son rève, LCN Nouvelles , 10 mars ).
D’entrée
de jeu, Mario Dumont demande à Charest «Etes-vous conservateur?»
question légitime pour un homme qui a dirigé le Parti libéral du Québec
(PLQ) pendant plusieurs années. Jean Charest d’abord que toute sa
carrière, toute sa vie ont été animé par l’idée du Canada, Après cette
profession de foi canadienne Charest répond à la question de Mario
Dumont sur son conservatisme: d’abord ; ses valeurs conservatrices sont
les suivantes: Conservatisme fiscal, économie de marché, croissance
économique, soutien aux familles, respect des lois, respect de
compétences provinciales, dans l’entrevue Jean Charest insiste sur le
surplus budgétaire du Québec et sa côte de crédit. Silence assourdissant
sur le conservatisme social qui visiblement n’apparaît pas sur le radar
des valeurs conservatrices de Jean Charest, l’homme de toute évidence
en est resté a ces années progressistes conservatrices. Son
conservatisme apparaît comme du libéralisme classique, l’État devant se
contenter de jouer le gardien de nuit.Le «conservatisme»de Jean Charest
vérifie l’assertion prêtée à Thierry Maulnier, pour qui:»Conservateur ,
voilà un mot qui commence bien mal».
Toute
la vie de Jean Charest graviterait autour de l’idée du Canada; mais de
quel Canada? Dès le lendemain de l’annonce de sa candidature à la
direction du PCC, jEan Charest faisait connaître son opposition à la loi
21:«L’aspirant premier ministre va jusqu’à croire que le gouvernement
fédéral devrait intervenir pour s’opposer à la loi, si celle se retrouve
devant la Cour Suprême du Canada,» (Laïcité de l’État: Jean Charest est
opposé à la loi 21, Journal de Montréal, 10 mars).Exit le respect des compétences provinciales.
Le Canada de Jean Charest ne serait finalement pas très différent de celui de Justin Trudeau.
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