Sunday, March 13, 2022

Ecce Homo

 



Sans surprise, John James Charest briguera la succession d’Erin O’Toole. L’homme compte refaire l’unité du Parti conservateur du Canada(PCC) sans vraiment dire ce qui divise le PCC. 




L’homme est décrit comme un bête politique, parler d’un cheval blanchi sous le harnais serait plus juste; il a commencé sa carrière en en étant élu député conservateur (progressiste conservateur faut-il le préciser)de Sherbrooke en 1984. Préparant le terrain avant même l’annonce officielle de sa candidature; Charest rencontrait Mario Dumont sur les ondes de LCN Nouvelles, le 10 mars, entrevue instructive qui mérite d’être écoutée (Jean Charest à la poursuite de son rève, LCN Nouvelles , 10 mars ).
 

 

D’entrée de jeu, Mario Dumont demande à Charest «Etes-vous conservateur?» question légitime pour un homme qui a dirigé le Parti libéral du Québec (PLQ) pendant plusieurs années. Jean Charest d’abord que toute sa carrière, toute sa vie ont été animé par l’idée du Canada, Après cette profession de foi canadienne Charest répond à la question de Mario Dumont sur son conservatisme: d’abord ; ses valeurs conservatrices  sont les suivantes: Conservatisme fiscal, économie de marché, croissance économique, soutien aux familles, respect des lois, respect de compétences provinciales, dans l’entrevue Jean Charest insiste sur le surplus budgétaire du Québec et sa côte de crédit. Silence assourdissant sur le conservatisme social qui visiblement n’apparaît pas sur le radar des valeurs conservatrices de Jean Charest, l’homme de toute évidence en est resté a ces années progressistes conservatrices. Son conservatisme apparaît comme du libéralisme classique, l’État devant se contenter de jouer le gardien de nuit.Le «conservatisme»de Jean Charest vérifie l’assertion prêtée à Thierry Maulnier, pour qui:»Conservateur , voilà un mot qui commence bien mal».
Toute la vie de Jean Charest graviterait autour de l’idée du Canada; mais de quel Canada? Dès le lendemain de l’annonce de sa candidature à la direction du PCC, jEan Charest faisait connaître son opposition à la loi 21:«L’aspirant premier ministre va jusqu’à croire que le gouvernement fédéral devrait intervenir pour s’opposer à la loi, si celle se retrouve devant la Cour Suprême du Canada,» (Laïcité de l’État: Jean Charest est opposé à la loi 21, Journal de Montréal, 10 mars).Exit le respect des compétences provinciales.
Le Canada de Jean Charest ne serait finalement pas très différent de celui de Justin Trudeau.

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