La
guerre Russie Ukraine nous permet d’apprendre des choses intéressantes,
des choses qui nous obligerons tôt ou tard à prendre position.
Le
Journal de Montréal nous apprend ce matin (12 mars) que Chrystia
Freeland est espionnée par la Russie depuis 30 ans (Chrystia Freeland
espionnée par la Russie depuis 30 ans, Journal de Montréal, 12 mars).
«La
vice-première ministre et ministre des finances du Canada, Chrystia
Freeland, est une cible de choix pour l’espionnage et les campagnes de
désinformation des services secrets russes depuis plus de 30 ans. La
ministre libérale fait les frais d’un effort de longue haleine de la
Russie visant à discréditer la diaspora ukrainienne, estime Lubomir
Luciuk. professeur au Collège militaire royal du Canada Kingston. En
2017(voir une illustration de cette campagne dans Chrystia Freeland
granddad was indeed a Nazi collaboration, Ottawa Citizen,
8 mars 2017), des médias pro-russes ont commencé rapporter que le
grand-père de la ministre Freeland avait été un collaborateur des nazis
durant la Deuxième guerre mondiale. Selon le professeur, bien que le
grand-père de Mme Freeland ait travaillé pour un journal contrôlé par
les nazis, il n’était pas lui-même un sympathisant de la cause. De plus,
selon lui, la ministre n’a rien à voir avec les activités de son
grand-père.» En considérant que «Le grand-père de Mme Freeland ait
travaillé pour un journal contrôlé par les nazis, il n’était pas
lui-même un sympathisant de la cause.» Lubomir Luciuk donne peut-être un
peu vite l’absolution au grand père de Chrystia Freeland.
Le grand-père maternel de Chrystia Freeland est Michael Chomiak, pendant la Seconde guerre mondiale, Chomak a dirigé Kraviski Visti (Les Nouvelles de Cracovie) , un journal publié à Cracovie et favorable aux Allemands.
Le
professeur Luciuk et le journaliste Jean-François Cloutier vont vite en
affaires et font opportunément l’économie d’une mise en contexte. Les
accusations de collaboration des Ukrainiens avec l’Allemagne font peu de
cas de la complexité de la situation en Ukraine suite à la révolution
bolchévique, la guerre civile russe, le déclenchement de la Deuxième
guerre mondiale et l’occupation de l’Ukraine à compter de 1941.Ne pas
faire de mise en contexte revient à oublier les conséquences de
l’Holodomor sur les populations Ukrainiennes et ne pouvoir comprendre
pourquoi certains Ukrainiens accueillirent en libérateurs les soldats
allemands chassant les Soviétiques. S’il faut parler de collaboration;
pourquoi ne pas parler de la collaboration russe, numériquement plus
importante que la collaboration ukrainienne avec l’armée Vlassov.
Chrystia
Freeland est perçue par plusieurs comme un éventuel dauphin à Justin
Trudeau. Les Canadiens devraient se demander si son rabique parti pris
ukrainien est une bonne chose pour nos futures relations avec la Russie.
Il ne faut pas attendre de mise en contexte de la part des journalistes
mainstream qui sévissent dans la presse québécoise.
A-delà du grand-père de Chrystia Freeland. Les Canadiens peuvent
légitimement se demander si les Russes connaissent s’autres cadavres
dissimulés dans le garde robe de Chrystia?
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