Il
faut apparemment une «première à tout» selon la sagesse populaire. Les
lecteurs et lectrices du Journal de Montréal d’aujourd’hui (7 mars) ont
fait les frais d’une de ces premières. Ils ont ainsi eu droit à une
première chronique en écriture inclusive. Première bien timide
cependant, mais première tout de même.
C’est
la chroniqueuse Madeleine Pilote-Côté, dont le principal titre de
gloire semble d’avoir été la plus jeune étudiante admise à l’École
nationale de l’humour, qui a commis cette première avec une chronique
intitulée «Le droit de ne pas être prêt.e.s» (Journal de Montréal, 7 mars), chronique qui porte sur le fait que nous soyons prêts ou non à retrouver une vie normale précovidienne.
Timidité
de la chroniqueuse ou réticence de la rédaction, Dieu seul le sait.
Intimidée par son audace, la chroniqueuse s’est contentée d’un seul mot
en écriture inclusive. Madeleine Pilote-Côté s’est acharnée sur le mots
ami.e.s. À moins qu’elle n’ait tenue en laisse par la rédaction? la
glace est brisée, d’autres chroniqueurs emboîteront-ils le pas? Les
éditions à venir du Journal de Montréal répondront à
cette question. Si la réponse est positive, il y a toujours d’autres
quotidiens francophones à Montréal qui, c’est à souhaiter saurons
résister à cette tentation woke.
Pourquoi la date de vos articles est-elle écrite en anglais ? March 8, 2022 etc.
ReplyDeleteExcellente question; l'interface semble bloqué en anglais.
DeleteC'est la fille de Marcia Pilote (comédienne (Chambre en villes), chroniqueuse. Ça doit être pour ca qu'elle est la plus jeune à avoir été admise à l'École d'humour.
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