Les
images de guerre qui nous proviennent d’Ukraine nous assaillent (sans
jeu de mots )depuis plusieurs jours. Nous devons apprendre à résister à
ces images et être conscients qu’elles ne sont pas innocentes, ces
images ne sont pas «neutres», tournées, montées et diffusées par la
presse mainstream occidentale, il n’est pas exagéré de considérer aujourd’hui quelles font désormais partie de l’arsenal de l’État ukrainien.
Elles
entretiennent la mobilisation de la diaspora ukrainienne en faveur de
Ky ïv. Les Ukrainiens de Montréal se montrent ainsi sensibles aux
requêtes du président ukrainien, Volodimyr Zelensky, pour la création
d’une zone d’exclusion aérienne au dessus de l’Ukraine.
Les observateurs en sont tous venus à la conclusion que cette no fly zone au dessus de l’Ukraine serait un casus belli
avec la Russie. Le premier avion de combat russe abattu par un chasseur
d’un pays membre de l’OTAN. ou l’inverse, pourrait nous conduire à un
affrontement direct avec la Russie. Ce risque ne trouble visiblement pas
les manifestants qui se sont rassemblés à Montréal et à Québec, au
cours du week end dernier: «Le groupe plaid[ait] notamment pour que
l’OTAN ferme l’espace aérien au-dessus de l’Ukraine et pour faciliter
l’accueil de réfugiés ukrainiens.» Il faut savoir dire non, un non ferme
à cette demande ukrainienne qui pourrait nous mener à l’affrontement
direct avec la Russie, un affrontement qu’il nous faut éviter à tout
prix, autant pour nous que pour l’Ukraine, il faut savoir dire non aux
sirènes de l’idéalisme humanitaire. (Manifestations en soutien à
l’Ukraine à Québec et Montréal, Journal de Montréal. 5 mars)
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