La
crise pandémique provoque ce qu’il faut bien appeler des dérapages.
Dans un premier temps le souci du gouvernement Legault de protéger la
population contre la diffusion de la CODID-19 nous a valu le confinement
et le premier couvre-feu. Nous en sommes maintenant, toujours au nom de
cette volonté de protéger la population, aux constantes exhortations à
nous faire tester et à nous faire vacciner, tout cMontréal cela dans un
environnement marqué par un deuxième confinement et la menace d’une
«contribution santé». Faut-il voir l’oeuvre des gros sabots de la
propagande gouvernementale et des médias dans deux évènements récents
qui sont aux antipodes de la protection du public. Loin de la protection
du public, mais bien près de la chasse aux sorcières; comment
interpréter autrement la récente décision rendue par le juge
Jean-Sébastien Vaillancourt, de la Cour supérieure, dans un contexte de
garde partagée, la mère semble être une québécoise comme les aime
Geneviève Guilbault (i.e., docile), alors que le père tiendrait une
discours «complotiste»; en effet, du côté du père» «il y a des
publications Facebook ou l’on parle du fait qu’on de devrait pas mettre
de masque, c’est ce qui a préoccupé le juge». « Le juge a tranché en
faveur de la mère pour protéger l’enfant de 12 ans qui devait faire face
à des mentalités complètement différentes chez ces parents ». L’article
note plus loin: «Selon cette spécialiste (i.e., Me Valérie Assouline
(avocate en droit de la famille et de la jeunesse (NDA)), ce n’est pas
nécessairement le fait qu’il était contre les mesures, mais plutôt le
discours qu’il exprimait qui a poussé le juge à rendre cette
décision.»(les droits d’accès d’un père suspendus en raison de ses
discours complotistes Journal de Montréal, 12 janvier).
«C’est sûr que la tendance jurisprudentielle, c’est qu’un parent qui a
un discours complotiste va avoir de la difficulté devant un tribunal,
donc il faut faire attention aux messages que l’on envoie à un
enfant(…) c’est dans l’intérêt de l’enfant d’être vacciné et de
respecter les mesures[…]»
Le
même jour, nous apprenions que «la Sûreté du Québec(SQ) a ouvert une
enquête disciplinaire sur trois de ces policiers qui ont assisté à un
rassemblement de complotistes et critiqué ouvertement les mesures
sanitaires décrétées par le gouvernement Legault. » (Sûreté du Québec:
trois policiers anti-mesures sanitaires sous enquête Journal de Montréal,12 janvier). Le même quotidien nous annonce aujourd’hui, que ces trois policiers sont affectés à des tâches administratives.
Seul
point commun entre ces deux informations: le père sanctionné et les
trois policiers sous enquête se sont rendus coupables d’un délit
d’opinion, celui de ne pas acquiescer béatement aux affirmations du
gouvernement Legault. Cette condamnation d’opinions divergentes qui
demeure au niveau de discours est la première manifestation de ce qui
pourrait s’avérer à terme une véritable «chasse aux sorcières» de ceux
et celles qui manifestent le moindre scepticisme devant les affirmations
des autorités québécoises.
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