Sunday, January 23, 2022

Vive le Roi

 



Notre presse, écrite ou audio-visuelle, semble dépourvue de toute mémoire, plus soucieuse de couvrir les points de presse et conférences à répétition François Legault et Christian Dubé ou les péripéties menant à la nomination du nouveau directeur général des Canadiens; journalisme facile se nourrissant probablement de communiqués et de rumeurs de couloirs.

Ce jour (21 janvier) marque l’anniversaire de l’exécution du roi Louis XVI. Exécution rompant définitivement le lien de la France avec ses rois, du moins dans l’esprit des révolutionnaires de l’époque. Ce que ces révolutionnaires ont surtout réussi, c’est précipiter la France dans une alternance de régimes.
 

 

Considérant qu’un Québécois francophone ne perd jamais son temps à s’intéresser à l’histoire de France, ne serait ce que pour mieux connaître et comprendre ses ancêtres.

Les journalistes qui ont «oublié»de mentionner cet anniversaire me répondront s’il ont des lettres qu’en 1791, nous ne faisions déjà plus parti de l’histoire française, le fil étant coupé par la Conquête, car nous étions depuis une génération de «bons et loyaux sujets» du roi George III, roi de Grande-Bretagne et d’Irlande.
 

 

L’évènement garde néanmoins son importance pour l’histoire politique de l’Occident; l’exécution de Louis XVI s’inscrit dans ce que certains historiens tiennent pour la Grande révolution Atlantique ou révolution occidentale (L’indépendance américaine, la Révolution française , l’indépendance des colonies espagnoles, etc.). Philosophiquement, l’exécution de Louis XVI signifie le triomphe des Lumières et des philosophes . Avec cette exécution, nous entrons dans l’ère du «liberté, égalité, fraternité, il n’est pas exagéré de penser que les révolutionnaires de 1791 ne sont que les Grands Ancêtres de nos wokes; même volonté de gommer le passé et d’imposer leur présent. 
 

 
 
Contrairement à ce que pouvais croire les révolutionnaires de 1791 si la monarchie française n’était pas morte; après avoir connue une brève éclipse entre 1789  et 1815,  Le roi Louis XVIII monte sur le trône en 1815. L’idée monarchique n’est pas disparu pour autant pour autant. Ces mêmes révolutionnaires enrageraient probablement en apprenant que l’idée monarchique n’est pas morte en France et que le flambeau a été repris un siècle plus tard par un auteur aussi talentueux et pugnace que Charles Maurras; l’idée aussi est encore entretenue aujourd’hui par l’Action française qui dispose de son site Web. Mieux, il y a actuellement deux prétendants au trône; un légitimiste (Louis de Bourbon) et un orléaniste (Jean d’Orléans) (pour reprendre la typologie de l’historien René Rémond dans Les droites en France). Nous emprunterons notre conclusion au duc de Chambord (Henri V) : «Ma personne n’est rien, mon principe est tout». Les révolutionnaires ont décapité la personne, ils n’ont pas été capables de décapiterez le principe.

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