Notre
presse, écrite ou audio-visuelle, semble dépourvue de toute mémoire,
plus soucieuse de couvrir les points de presse et conférences à
répétition François Legault et Christian Dubé ou les péripéties menant à
la nomination du nouveau directeur général des Canadiens; journalisme
facile se nourrissant probablement de communiqués et de rumeurs de
couloirs.
Ce
jour (21 janvier) marque l’anniversaire de l’exécution du roi Louis
XVI. Exécution rompant définitivement le lien de la France avec ses
rois, du moins dans l’esprit des révolutionnaires de l’époque. Ce que
ces révolutionnaires ont surtout réussi, c’est précipiter la France dans
une alternance de régimes.
Considérant
qu’un Québécois francophone ne perd jamais son temps à s’intéresser à
l’histoire de France, ne serait ce que pour mieux connaître et
comprendre ses ancêtres.
Les
journalistes qui ont «oublié»de mentionner cet anniversaire me
répondront s’il ont des lettres qu’en 1791, nous ne faisions déjà plus
parti de l’histoire française, le fil étant coupé par la Conquête, car
nous étions depuis une génération de «bons et loyaux sujets» du roi
George III, roi de Grande-Bretagne et d’Irlande.
L’évènement
garde néanmoins son importance pour l’histoire politique de l’Occident;
l’exécution de Louis XVI s’inscrit dans ce que certains historiens
tiennent pour la Grande révolution Atlantique ou révolution occidentale
(L’indépendance américaine, la Révolution française , l’indépendance des
colonies espagnoles, etc.). Philosophiquement, l’exécution de Louis XVI
signifie le triomphe des Lumières et des philosophes . Avec cette
exécution, nous entrons dans l’ère du «liberté, égalité, fraternité, il
n’est pas exagéré de penser que les révolutionnaires de 1791 ne sont que
les Grands Ancêtres de nos wokes; même volonté de gommer le passé et d’imposer leur présent.
Contrairement
à ce que pouvais croire les révolutionnaires de 1791 si la monarchie
française n’était pas morte; après avoir connue une brève éclipse entre
1789 et 1815, Le roi Louis XVIII monte sur le trône en 1815. L’idée
monarchique n’est pas disparu pour autant pour autant. Ces mêmes
révolutionnaires enrageraient probablement en apprenant que l’idée
monarchique n’est pas morte en France et que le flambeau a été repris un
siècle plus tard par un auteur aussi talentueux et pugnace que Charles
Maurras; l’idée aussi est encore entretenue aujourd’hui par l’Action
française qui dispose de son site Web. Mieux, il y a actuellement deux
prétendants au trône; un légitimiste (Louis de Bourbon) et un orléaniste
(Jean d’Orléans) (pour reprendre la typologie de l’historien René
Rémond dans Les droites en France). Nous emprunterons
notre conclusion au duc de Chambord (Henri V) : «Ma personne n’est rien,
mon principe est tout». Les révolutionnaires ont décapité la personne,
ils n’ont pas été capables de décapiterez le principe.
No comments:
Post a Comment