Le
cinéaste Jean-Claude Lord s’est éteint le 15janvier dernier, suite à un
AVC subi le 30 décembre. Comme le veulent les moeurs québécoises, ce
n’est pas un simple cinéaste qui est décédé; c’est un grand bonhomme
(Richard Martineau), Un pionnier du cinéma et de la télévision au Québec
(François Legault), ce grand de la télévision et du cinéma au Québec
(Nathalie Roy. Nous devons à Jean-Claude Lord des films comme Les colombes, Bingo et Parlez-nous d’amour,
rien pour écrire à sa mère pour reprendre une expression bien connue
des Québécois. À mettre également au crédit de Jean-Claude Lord, la
télé-série Jasmine et un film de la série des Contes pour tous produit par Roch Demers, La grenouille et la baleine encore là, rien pour écrire…
Non, ce qui aura permis à Jean-Claude Lord de marquer la mémoire culturelle des Québécois, c’est la série Lance et compte
diffusée à partir de 1986. Sur un scénario du «profond» Réjean
Tremblay. De l’association Lord-Tremblay, il faut surtout se rappeler
que nous lui devons l’ouverture des vannes de la vulgarité qui se sont
alors ouvertes à la télévision québécoise; les harangues de
l’entraîneur-chef du National, Jacques Mercier (disponibles sur Youtube)
à ses joueurs marquent l’irruption du sacrage sur nos ondes
télévisuelles, depuis la télévision québécoise ne s’en n’est remise de
ce déferlement.
Ce
n’est pas le seul titre de gloire de Jean-Claude Lord: «À cet égard, le
métissage culturel est une composante fréquente dans les projets du
réalisateur, dont Fabienne Colas, fondatrice du Festival international
du film black de Montréal (FIFBM0 dira en 2019: » C’est un allié de la
diversité , dans un temps, il y a trente ans , ou la diversité n’était
pas sur toute les lèvres , ce n’était pas trendy. (Mort d’un cinéaste populaire, La Presse, 16 janvier)
No comments:
Post a Comment