Assistons-nous
à une opération d'enfumage montée par le gouvernement Legault dans le
dossier des préposés aux bénéficiaires dans les CHSLD. Devant les
besoins criants en personnel dans nos CHSLD, le gouvernement Legault a
lancé en grandes pompes, une vaste opération de recrutement de proposés
aux bénéficiaires. François Legault entend recruter 10 000 préposés aux
bénéficiaires en augmentant significativement les salaires et la
formation de ces préposés aux bénéficiaires. Sachons raison garder, le
problème ne sera pas réglé par une annonce de François Legault. Ses
appels infructueux à des «volontaires» et l'insuccès de la ligne «je contribue.ca»
devrait nous suffire à conclure à l'inutilité de son appel. Il faudra
que la tâche de préposés aux bénéficiaires soit revalorisée au-delà
d'une augmentation salariale (bien qu'il s'agisse là, d'un pas dans la
bonne direction), mais honnêtement qui voudra se lancer dans ces
fournaises que sont les CHSLD après les informations sur les conditions
de travail des préposés aux bénéficiaires présents sur le plancher au
cours de la crise de la Covid-19. À moins que cette annonce ne serve
d'écran de fumée à une autre annonce, du même souffle nous apprenons
que le gouvernement Legault compte sur 550 immigrants pour régler en
partie le problème». La pénurie criante de préposés aux bénéficiaires
dans les CHSLD incite le gouvernement Legault à avoir recours à
l'immigration pour régler ce problème. Le projet-pilote, annoncé jeudi
par le ministre de l'immigration, Simon Jolin-Barrette, vise à recruter à
l'étranger 550 préposés aux bénéficiaires qui viendront prêter main
forte au au personnel soignant des centres des centres d'hébergement et
de soins de longue durée (CHSLD). Le ministre veut procéder rapidement
et a déjà entrepris des missions de recrutement virtuelles à l'étranger
pour identifier les candidats potentiels à court terme» (CHSLD: 550
immigrants attendus en renfort, La Presse, 28 mai).
L'article
précise: »Idéalement , les recrues devront avoir deux années
d'expérience équivalente à celle d'un préposé, acquise dans leur pays
d'origine et elles devront s'engager à travailler pendant au moins deux
ans dans un CHSLD (avant qu'Immigration Canada ne perde leur trace,
NDA).
D'autres
sans expérience, pourront s'engager à suivre une formation de préposé
au Québec et s'engager à oeuvrer pendant moins un an en CHSLD.»
Voilà
indéniablement le type de main-d'oeuvre dont le Québec a besoin à
l'heure de «l'économie du savoir», «avançons vers l'arrière» dans le
XXIe siècle.
Le
déroulement des évènements et le contenu des annonces font craindre que
le recours aux immigrants n'ait précédé, dans l'esprit des François
Legault et Simon Jolin-Barrette, l'appel aux 10 000 futurs préposés aux
bénéficiaires, comment expliquer autrement que le ministère de
l'Immigration ait déjà entrepris des missions de recrutement virtuelle à
l'étranger.
Ce
type de programme est l'exemple même du programme pour lequel nous
n'aurons pas de nouvelles, combien de préposés aux bénéficiaires seront
ainsi recrutés et gagneront leur droit d'entrer légalement au pays (à
moins que le programme ne serve à régulariser subrepticement des
illégaux entrés par le chemin Roxham?). 550, plus de 550, combien
exactement de ces recrues profiteront exactement de ces programmes.
Au-delà du nombre de «recrues» de ce programme, il y a lieu de se
demander ou ira cet argent, Nous n'errons probablement pas beaucoup en
pensant que plusieurs de ces nouveaux «anges gardiens» enverront une
partie appréciable de leur pécule québécois au «pays». Un ami me fait
justement remarquer que l'utilisation de ce terme surprend dans une
société qui se veut allergique à la religion, surtout lorsqu'il s'agit
du catholicisme. Le même ami se demande d'ailleurs si cette utilisation
sécularisée de l'expression n'est pas à la limite blasphématoire.
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