À
moins qu'il ne faille parler de «saboteures», on ne sait plus trop. De
qui parlons-nous? De Valérie Plante, qui voulant peut-être profiter du
fait que l'attention des Montréalais est détournée pas la crise de la
Covid-19 par, pour reprendre l'expression québécoise bien connue, elle
tente d'en «passer une petite vite» à ces mêmes Montréalais.
Nos
ancêtres se sont battus depuis plus de trois siècle pour préserver cet
héritage inestimable qu'est la langue française, quelques égéries
féministes tiennent visiblement à saboterait la lutte et l'héritage.
Que compte faire Valérie Plante?Le comité exécutif de la Ville de
Montréal recomendera à la ville de passer à l'écriture épicène. Quid de
l'écriture épicène, c'esten fait une écriture non genrée, ainsi la Ville
de Montréal plutôt que de parler de policiers et de policières sera
invité à parler de «la police». «Enfant est un mot épicène (neutre) pour
désigner un garçon ou une fille(L'écriture épicène permettra peut-être à
l'administration Plante de remplacer les père et mère par le »neutre »
parent) «L'administration de Valérie Plante compte faire adopter un
règlement pour former élus et relationnistes à la communication
épicène», le plus rapidement possible. À l'ordre du jour du conseil
municipal lundi: régler le cas de la prédominance du masculin sur le
féminin dans la langue de Molière . Le comité exécutif recommandera, en
effet, que la Ville adopte désormais un mode de communication
«épicène».» (Montréal veut s'attaquer «à la suprématie» du masculin sur
le féminin en français, Radio Canada,
22 mai). Volonté qui inquiète Demise Bombardier, elle écrit:» Le
français est une langue universelle. «Qu'au Québec, on décide de ne pas
respecter sa grammaire nous tribalise. Il y a une différence entre user
de québécismes et déconstruire la grammaire dans une interprétation
hystérique de l'égalité des sexes.» (Montréal et le français , Journal de Montréal,
25 mai) Cette réflexion de Madame Bombardier nous rappelle que cette
volonté de féminiser le français du Québec, ne date pas de l'élection de
Valérie Plante, mais de la féminisation linguistique voulue par
l'Office québécois de la langue française depuis 1979. Volonté qui
n'avait pas été sans susciter quelques flammèches avec les linguistes
français.
Il
est facile de penser que dans l'esprit d'une Valérie Plante et dans
celui d'Émilie Thuillier, mairesse d'Ahuntsic-Cartierville qui a porté
ce dossier depuis le début l'écriture épicène n'est qu'une étape vers
une langue d'abord neutre, puis complètement féminisée. Nous
rejoindrions la proposition d'une autre progressiste; celle du
«matrimoine» de Manon Massé. Projet Montréal, Québec solidaire, même
combat.
Valérie
Plante s'inspire-t-elle de la féministe français Thyphaine D., c'est du
moins l'impression acquise par la chroniqueuse Sophie Durocher qui
écrit au sujet de cette dernière: «Je lisais ça en fin de semaine, et je
me suis dit que rendu là, rendu à ce niveau de sottise, la Ville
devrait donner un coup de fil à l'artiste française Typhaine D.:
«Cette
féministe végane (c'est elle qui le précise, pas moi) qui est aussi «
professeuse », se bat pour que le féminin l'emporte sur le masculin. En
fait, elle ne dit plus « le féminin », elle dit « la féminine ».
Selon Typhaine D, il faudrait dire « Elle était une fois » et rajouter des « e » partout.
Elle
écrit donc « moie », « noues », « voues », elle dit « jamaise » et «
toujoures », « c'est belle » au lieu de « C'est beau ! », parle de «
commatriotes » au lieu de « compatriotes » (Femmage aux femme, Journal de Montréal,25
mai). Sur son site web; Typhaine D. se présente entre autres comme une
autrice, une comédienne, une metteuse en scène, un coach et une
formatrice.
Au
regard de l'histoire de la langue française en Amérique du nord, nous
ne parlons plus de sabotage mais de traîtrise. Lançons vite un appel à
Le résistance, il nous «faut dès maintenant et dresser un ligne de
défense.
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