Wednesday, May 27, 2020

Les sabotrices



À moins qu'il ne faille parler de «saboteures», on ne sait plus trop. De qui parlons-nous? De Valérie Plante, qui voulant peut-être profiter du fait que l'attention des Montréalais est détournée pas la crise de la Covid-19 par, pour reprendre l'expression québécoise bien connue, elle tente d'en «passer une petite vite» à ces mêmes Montréalais.
Nos ancêtres se sont battus depuis plus de trois siècle pour préserver  cet héritage inestimable qu'est la langue française, quelques égéries féministes tiennent visiblement à saboterait la lutte et l'héritage.  Que compte faire Valérie Plante?Le comité exécutif de la Ville de Montréal recomendera à la ville de passer à l'écriture épicène. Quid de l'écriture épicène, c'esten fait une écriture non genrée, ainsi la Ville de Montréal plutôt que de parler de policiers  et de policières sera invité à parler de «la police». «Enfant est un mot épicène (neutre) pour désigner un garçon ou une fille(L'écriture épicène permettra peut-être à l'administration Plante de remplacer les père et mère par le »neutre » parent)  «L'administration de Valérie Plante compte faire adopter un règlement pour former élus et relationnistes à la communication épicène», le plus rapidement possible. À l'ordre du jour du conseil municipal lundi: régler le cas de la prédominance du masculin sur le féminin dans la langue de Molière . Le comité exécutif recommandera, en effet, que la Ville adopte désormais un mode de communication «épicène».»  (Montréal veut s'attaquer «à la suprématie» du masculin sur le féminin en français,  Radio Canada, 22 mai). Volonté qui inquiète Demise Bombardier, elle écrit:» Le français est une langue universelle. «Qu'au Québec, on décide de ne pas respecter sa grammaire nous tribalise. Il y a une différence entre user de québécismes et déconstruire la grammaire dans une interprétation hystérique de l'égalité des sexes.» (Montréal et le français , Journal de Montréal, 25 mai)  Cette réflexion de Madame Bombardier nous rappelle que cette volonté de féminiser le français du Québec, ne date pas de l'élection de Valérie Plante, mais de la féminisation linguistique voulue par l'Office québécois de la langue française depuis 1979. Volonté qui n'avait pas été sans susciter quelques flammèches avec les linguistes français.
Il est facile de penser que dans l'esprit d'une Valérie Plante et dans celui d'Émilie Thuillier, mairesse d'Ahuntsic-Cartierville qui a porté ce dossier depuis le début l'écriture épicène n'est qu'une étape vers une langue d'abord neutre, puis complètement féminisée. Nous rejoindrions la proposition d'une autre progressiste; celle du «matrimoine» de Manon Massé. Projet Montréal, Québec solidaire, même combat.
 

 
Valérie Plante s'inspire-t-elle de la féministe français Thyphaine D., c'est du moins l'impression acquise par la chroniqueuse Sophie Durocher qui écrit au sujet de cette dernière: «Je lisais ça en fin de semaine, et je me suis dit que rendu là, rendu à ce niveau de sottise, la Ville devrait donner un coup de fil à l'artiste française Typhaine D.:
«Cette féministe végane (c'est elle qui le précise, pas moi) qui est aussi « professeuse », se bat pour que le féminin l'emporte sur le masculin. En fait, elle ne dit plus « le féminin », elle dit « la féminine ». 
Selon Typhaine D, il faudrait dire « Elle était une fois » et rajouter des « e » partout. 
Elle écrit donc « moie », « noues », « voues », elle dit « jamaise » et « toujoures », « c'est belle » au lieu de « C'est beau ! », parle de « commatriotes » au lieu de « compatriotes » (Femmage aux femme, Journal de Montréal,25 mai). Sur son site web; Typhaine D. se présente entre autres comme une autrice, une comédienne, une metteuse en scène, un coach et une formatrice. 
Au regard de l'histoire de la langue française en Amérique du nord, nous ne parlons plus de sabotage mais de traîtrise. Lançons vite un appel à Le résistance, il nous «faut dès maintenant et dresser un ligne de défense.

No comments:

Post a Comment