Michael
White n’existe pas, mais Michel Leblanc, lui, existe bel et bien. Iles
président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal
Métropolitain (CCMM). La CCMM estime avoir besoin de 60 000 immigrants
par année pour pouvoir répondre aux besoins des Québécois et combler la
pénurie de main-d’oeuvre. «notre société au complet doit conjuguer avec
une hausse soutenue nombre de postes vacants dans tous les domaines, de
la santé à l’éducation en passant par les secteurs de pointe. L’accueil
d’immigrants sélectionnés en fonction des besoins de notre économie fait
partie de la solution», a déclaré mardi Michel Leblanc, président et
chef de la direction de la CCMM, par communiqué. Il rappelle que depuis
2016, la CCMM recommande au gouvernement du Québec de rehausser les
seuils d’immigration annuelle pour atteindre 60 000 admissions en 2027.
«nous pouvons tirer une leçon du rattrapage effectué à la suite de la
pandémie: nous savons que nous pouvons accueillir et intégrer 60 000
nouveaux immigrants par année. Il nous faut adopter une approche
globale, qui cible des immigrants susceptibles de bien s’intégrer à la
société québécoise dans la métropole et dans les régions avec une
stratégie pour pallier la pénurie de logements», a-t-il ajouté. (Seuils
d’immigration: La chambre de Commerce veut 60 000 immigrants, Journal de Montréal, 22 août)
Répondre
aux Besoins en main-d’oeuvre, combler les poste vacants en santé et en
éducation, «immigrants sélectionnés en fonction des besoins de notre
économie», Michel Leblanc n’offre pas une solution aux Québécois, mais
une panacée universelle, le Québec a-t-il à ce point besoin de
chauffeurs de taxi et de «flipeux» de galettes de hamburgers dans la
restauration rapide qu’il faille mettre en péril l’identité même du
Québec?. Non content de jouer les apprenti-sorciers, Il est aussi
visiblement de la race, de ceux qui qui veulent le beurre, l’argent du
beurre et le c*l de la beurrière Tout à son enthousiasme pour
l’immigration, Michel Leblanc n’a visiblement pas réfléchi longtemps. Ou
prendra-t-il ses milliers d’«immigrants susceptibles de bien s’intégrer
à la société québécoise dans la métropole et dans les régions[…]». Les
régions susceptibles de fournir de tels immigrants sont peu nombreuses,
oublions tout de suite l’Europe occidentale francophone (France,
Belgique, Suisse), pour les autres régions susceptibles de fournir de
tels immigrants la liste est assez limitée, ce sont vers des pays et
régions francophones qu’il faudra se tourner, d’abord; ce qui veut dire
en clair; Haïti, le Maghreb et l’Afrique subsaharienne. On repassera
pour l’intégration.
Il est d’autant plus surprenant de voir Michel Leblanc faire l’apologie de l’immigration lors que dans la même édition du Journal de Montréal, d’autres lumières immigrationnistes semblent enfin ouvrir les yeux. En effet: «Ottawa-Confronté
à une crise du logement aiguë, le ministre fédéral du Logement
considère l’idée de limiter le nombre d’étudiants étrangers admis au
pays chaque année pour enlever de la pression sur le marché locatif.
«C’est une des options que nous devons considérer», a dit le ministre
Sean Fraser depuis Halifax ou le cabinet Trudeau est réuni cette semaine
pour préparer la rentrée parlementaire.»(Limiter le nombre d’étudiants
étrangers pour réduire la pression sur le marché immobilier, Journal de Montréal,
22 août). Un ministre libéral qui s’éveille, cela ne fait pas le
printemps, mais c’est peut-être le début de quelque chose, à suivre!
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