Les
Québécois ne peuvent manquer d’ignorer l’intérêt, sinon la passion, de
François Legault pour le hockey. Avec François Legault , les Québécois
découvrent un peu surpris que le hockey peut être une drogue dure.
En effet, la définition d’un junkie veut: que celui-ci soit un consommateur de drogues dures.
S’empressant
de donner une nouvelle preuve de sa dépendance au hockey, François
Legault a réagit au quart de tour au décès du journaliste sportif Yvon
Pedneault. Muet lors du décès de l’ancien vice-premier ministre
Jacques-Yvan Morin (voir ce blogue, Monsieur Morin, 16 août), François
Legault s’est fendu d’un X (l’ancien Twitter), ou il écrit: «Nous
perdons aujourd’hui monument du hockey et du journalisme sportif. Un
vrai passionné, un homme qui s’amusait et nous amusait en décrivant les
matchs. Mes pensées sont avec la famille, ses proches et ses collègues.
Merci pour tout Yvon Pedneault.» (Yvon Pedneault: pluie d’hommages pour
un grand homme, Journal de Montréal, 26 août). Tout cela
pour Yvon Pedneault. Que devrons nous supporter lorsque Rooon Fournier
s’éteindra. Sans parler de la disparition éventuelle de Rodger «Bonsoir,
elle est partie!!!» Brulotte.
Que
faut-il voir dans l’intérêt de François Legault pour le hockey? Une
passion vraie pour le hockey ou l’intérêt racoleur chez un politique
n’ayant pas de scrupules à jouer les populistes, la question demeure
ouverte?Nous aurions peut-être une réponse si, après une cure de
désintoxication de quatre ans sur les banquettes de l’opposition,
François Legault, conserve cette passion pour le hockey sans pouvoir en
retirer de profits politiques. Notamment celui de pouvoir apparaître
comme un populiste proche du peuple.
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