Faut-il
souhaiter que le législateur québécois commence à plancher sur une loi
21+. Si gouverner, c’est prévoir, les Francois Legault et Simon
Jolin-Barrette doivent-ils s’inquiéter de ce qui se passe à Grenoble. La
Municipalité (chef-lieu du département de l’Isère) a autorisé le 16 mai
dernier l’usage du Burkini dans les piscines municipales:«le conseil
municipal de Grenoble a validé une modification du règlement intérieures
piscines de Grenoble se traduisant par l’autorisation du port du
Burkina sous la pression. La modification durablement des piscines
municipales introduisant, notamment, l’autorisation du port du burkini,
[…] La délibération a été adoptée lundi 16 mai avec une courte majorité
29 voix pour, 27 voix contre et deux abstentions, au terme de 2h 30 de
débats parfois tendus.,Grenoble autorise le Burkini dans les piscines
municipales, Le Point, 16 mai)
Le
chroniqueur Mathieu Bock-Côté a commenté la décision. Il
écrit:«Certains accusent Éric Piolle de faire preuve de naïveté. Il ne
se rendrait pas compte que l’islam le plus radical, celui qui milite
pour la burkinisation des femmes, instrumentalise les droits et libertés
proposés par la civilisation occidentale pour imposer certaines
pratiques culturelles qui, à terme, les aboliront et les videront de
leur sens. en gros, un quartier ou le Burkini s’impose peu à peu se
transformera tôt ou tard en quartier ou le Burkina règnera. Car les
femmes qui refuseront de le porter seront intimidées, condamnées aux
marges de la société , jugées impudiques, de mauvaise vie.» (La bataille
du Burkini est de retour, Journal de Montréal, 22 mai).
Avant
que la question ne se pose au québec, ne serait-il pas prudent de
légiférer sur ce vêtement emblématique de l’islamisme radical? Il ne
faut pas attendre une telle législation. Le gouvernement Legault doit
déjà défendre la loi 21, il serait douteux qu’il veuille compliquer sa
tâche en ajoutant le Burkini à son appareil législatif.
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