Dans
la perspective des élections législatives à venir, la chef cheffe du
Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade a fait connaître son
intention de «reconnecter» avec l’électorat québécois, comprendre ici,
l’électorat francophone, Dominique Anglade ne parle pas d’électorat
francophone, mais de «régions», délicat euphémisme à saveur
«séparatiste» par sa volonté d’opposer Montréal au Québec francophone,
opposition qui oblige à constater que le PLQ n’existe plus guère que
dans le West Island et l’Outaouais québécois. Quel
crédit accordé à la volonté de Dominique Anglade de «reconnecter»;
aucune si l’on se fie à sa première nomination en vue des prochaines
élections. Appelée à choisir un remplaçant à Pierre Arcand, député de
Mont-Royal Outremont, Dominique Anglade a arrêté son choix sur Michelle
Setlakwe, avocate de descendance arménienne et canadienne-française, Mme
Setlakwe n’a pas tardé à faire connaître ses couleurs: «À mon sens, les
sujets à saveur nationaliste, identitaire, qui nous divisent, ne
devraient pas occuper autant de place dans le débat public. Michelle
Setlakwe estime que la Loi sur la laïcité de l’État et la réforme en
cours de la loi 101vont trop loin, briment les libertés individuelles de
certaines communautés, de certains de nos concitoyens. Elle dénonce
également l’usage de la clause dérogatoire dans les deux cas. » (La
candidate qui succédera à Pierre Arcand opposé aux sujets nationalistes
«qui divisent», Journal de Montréal, 9 mai).
Avec cette
première nomination, Dominique Anglade a visiblement oublié cet adage
populaire voulant que « Vous n’aurez pas une deuxième chance de faire
une bonne première impression ». Mme Anglade vient de dilapider sa
première chance de faire bonne impression. Sous sa gouverne, le PLQ
demeurera les parti de la minorité anglophone et des alliés.
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