Sunday, May 15, 2022

Déconnectée



Dominique Anglade s’enfonce, pour être plus précis et parler en bon français québécois, «elle se calle». «La chef libérale prendra la tête d’une délégation d’une cinquantaine de personnes, toutes de rouge vêtues, lors d’une manifestation contre la réforme de la loi 101 qui partira du Collège Dawson samedi matin. «On organise un cortège libéral pour la marche, un peu comme à la [gay ] pride» explique le directeur des communications de Mme Anglade, Jeremy Ghio.(nous laissons ses références à M. Ghio). La manifestation vise à dénoncer la réforme de la Charte de la langue française par le gouvernement Legault. […] Le directeur des communications de Mme Anglade affirme que trente à cinquantaine députés et candidats libéraux sont attendus. Christine Saint-Pierre, David Birnbaum, Monsef Derraji, Frantz Benjamin et Isabelle elançon devraient être du nombre . La candidate Michelle Stelakwe, qui a fait parler d’elle cette semaine après avoir dénoncé les sujets nationalistes qui «divisent» devrait également être présente. L’évènement est organisé par le Quebec Community Groups Network, en collaboration l’Association des comités de parents anglophones du Québec, la Fédération québécoise des associations foyers-écoles, l’Association des commissions anglophones du québec.» (Manifestation au départ du Collège Dawson: Anglade à la tête d’un »cortège libéral » contre la réforme de la loi 101, Journal de Montréal, 12mai)  La femme qui voulait reconnecter avec l’électorat francophone du Québec (PLQ) (voir sur ce blogue, Reconnecter, 10 mai) réalise un virage à 180 degrés en plaçant le Parti libéral du Québec à la remorque de la frange la plus radicale la communauté anglophone du Québec, Mme Anglade aurait-elle dans une vie antérieure pratiqué le plus vieux métier du monde? Le plus désolant dans tout cela est qu’il se trouvera encore des francophones pour voter pour le Parti libéral du Québec. Cette radicalisation du PLQ doit-elle être interprétée comme une réaction à l’apparition possible de deux partis «anglophones» (voir sur ce blogue, Se marcher sur les pieds, 27 avril) lors de l’élection du 3 octobre.



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