Pour
l’heure, il semble bien que le programme du parti libéral du Québec
(PLQ) pour les élections à venir d’octobre 2022 se résume surtout une
démolition pierre par pierre de ce que la Coalition Avenir Québec aura
réussi à faire adopter comme législations, sous le feu du PLQ, la loi 96
et la loi 21.
Dominique
Anglade n’endosse pas la loi 96 et bien qu’elle tienne pour «extrême»
l’idée d’un Québec bilingue. Son opinion sur la loi 96, elle l’a
clairement fait connaître, le 14 mai en marchant avec les opposants
partis du cégep Dawson (voir sur ce blogue, Déconnectée. 15 mai). Non
contente de s’en prendre à la loi 96, Dominique Anglade entend aussi
s’en prendre à la loi 21 sur la laïcité, autre mesure-phare de
l’administration Legault: «Mme Anglade explique que sa formation avait
voté contre la loi 21 pour deux raisons: l’utilisation de la clause
dérogatoire et son application aux enseignants. Par souci de cohérence ,
si tu as voté contre ça, tu te dis: enlève le directement pour les
enseignants»,explique-t-elle en entrevue avec notre Bureau
parlementaire.La mesure prendrait effet dès l’élection d’un éventuel
gouvernement Anglade. Jusqu’ici, la cheffe libérale proposait uniquement
de ne pas reconduire la clause dérogatoire, qui protège la loi 21 des
recours juridiques, lorsque celle-ci viendra à échéance en 2024.»
(Anglade permettrait les signes religieux aux enseignants, Journal de Montréal,
14 mai).Sans la clause dérogatoire, la loi 21 est fragilisée et exposée
à tous les vents d’une contestation en justice; un recours que le
gouvernement Trudeau, le Jagmeet Singh est aussi favorable à la
contestation en justice de la loi 21. Fragilisée aussi car, hors
François Legault, la loi 21 n’a guère d’amis, Pierre Poilievre s’y
oppose , de même que Patrick Brown et Jean Charest.
Pour
ceux qui tienne à la langue française et la laïcité au Québec, les
options apparaissent de plus en plus limitées pour le 3 octobre.
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