Les
première et deuxième guerres mondiales ont marqué le XXe siècle et il
n’est probablement pas exagéré d’avancer que la guerre Russie-Ukraine
est décrite à la lumière de la narration faite de la deuxième. Il n’est
que d’entendre un Normand Lester sur les ondes de LCN pour se croire
transporté aux «belles heures» du front de l’Est.
LesNormand
Lester de ce monde oublient ou veulent ignorer que la seconde guerre
mondiale fut précédée par la Guerre civile espagnole. Conflit hautement
symbolique dns la mesure ou il préfigurait déjà les camps qui
s’affronteront quelques mois plus tard. Dans le camps des Bons (Les
Républicains espagnols et leur allié soviétique, les philo communistes
Brigades internationales), dans le camp des Méchants(les nationalistes
espagnols du général Franco et ses partenaires allemands et italien.
Pour résumer et faire simple; les démocrates contre les autocrates.
Dernier parallèle à faire entre la guerre d’Espagne et le conflit russo
-ukrainien; l’attitude des «amis» de l’Espagne et celle des «amis» de
l’Ukraine» Dans les deux cas, nous assistons au triomphe des
atermoiements, atermoiements hypocritement baptisés de «politique de non
intervention» par es Français et les Britanniques; Hier, les démocrates
étaient prêts à se battre jusqu’au dernier Républicain espagnol,
aujourd’hui, les mêmes sont prêts à se battre jusqu’au dernier
Ukrainien.
Parfaitement
symbolique, la Guerre d’Espagne annonce et préfigure la Seconde guerre
mondiale (les Britanniques et les Américains en plus), mais sans
simplifier outre mesure, la «croisade des démocraties» c’est encore
l’affrontement des démocrates contre les autocrates.
La
guerre Russie-Ukraine serait-elle la guerre d’Espagne de notre siècle?
Entre l’autocrate russe et la démocratique Ukraine, est-ce que notre
siècle aurait déjà sa guerre symbolique? Faut-il considérer la première
guerre du XXIe siècle comme la dernière guerre du XXe siècle. Avec
Boutcha, la guerre Russie-Ukraine a son Guernica, il ne manquent plus
qu’un Pablo Picasso, un Ernest Hemingway et un André Malraux pour
immortaliser le tout.
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