La Métropole a été le théâtre, au cours
des derniers jours, de fusillades qui font craindre que Montréal ne se
trouve un jour dans la situation que connaît Toronto depuis quelques
temps déjà. «Sans dire que c'est ce
qui va inévitablement se produire, Marc Ouimet, professeur titulaire à
l'École de criminologie l'Université de Montréal, craint que que les
problèmes d'armes à feu qui sévissent depuis des années à Toronto ne
finissent par gagner la métropole québécoise» (Grand
Montréal : un expert craint une montée de la culture des armes à feu,
La Presse, 1er novembre). « On n'avait pas ça auparavant à Montréal,
mais je crois qu'il y a une culture des armes à feu dérivée des modèles
américain, antillais et latino, ou l'on brandit une arme pour montrer
sa puissance, et que cette culture là qu'il
y a à Toronto, est en train d'arriver ici. (pour reprendre les termes
du professeur; « on n'avait pas ça à Montréal », « nous n'avions pas non
plus de « modèles américain, antillais et latino », et nous ne portions
pas plus mal sans la présence de ces « chances
pour le Québec »dans nos rues). C'est, mon constat» affirme Marc
Ouimet.» Probablement étonné par sa propre audace, Le professeur
poursuit son analyse des récentes fusillades dans les rues de Montréal
en évoquant quelques incidents liés au crime organisé,
affaires sans importance pour notre propos, Mafieux et motards tirent
rarement au hasard dans les rues, pour eux une arme à feu n'est pas un
symbole de puissance, mais un outil de travail. Cette mention du crime
organisé est une belle tentative pour noyer
le poisson, Marc Ouimet s'efforce de faire oublier le constat très
« politiquement incorrect » qu'il vient de poser.
Dans la réalité, les risques
d'implantation de cette culture à Montréal sont minimes, n'avons-nous
pas un registre des armes à feu et Heidi Rathjen et Poly se souvient
veillent sur nous, Mlle Rathjen et Poly se souvient
contiennent déjà efficacement les chasseurs et tireurs sportifs.
Montréal peut dormir tranquille.
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