Il suffit de donner un pied aux
progressistes pour qu'il veuillent immédiatement s'emparer d'une verge.
Cette propension devient véritablement triste lorsqu'elle vient de
« conservateurs » visiblement mal assumés.
Une modernisation du droit de la famille est dans l'air au Québec, la fameuse cause
Éric c. Lola et des décisions plus récentes ont soulevé la
question des droits des conjoints de fait ouvrant plus largement la
question des enfants issus de ces unions. Enfants pour lesquels le Code
civil du Québec est muet sauf pour la survie
d'une obligation alimentaire pour ces enfants suite à la séparation de
leurs parents conjoints de fait. Si la volonté de protéger les enfants
de telles unions est légitime, 40% des couples québécois vivent en union
de fait et plus de 60% des enfants québécois
naissent ainsi hors-mariage, créant de ce fait deux catégories
d'enfants au Québec.
La question a intéressé le notaire et
professeur titulaire à la Faculté de droit de l'Université de Montréal
Alain Roy qui a été le coprésident de la commission citoyenne ,créée et
soutenue par la Chambre des notaires.
Selon Radio-Canada (12 septembre):» Droit de la famille: le
gouvernement a manqué de courage, dénonce un juriste », la commission
citoyenne (commission citoyenne n'ayant aucun statut officiel) a entendu
150 personnes et organismes reçu 50 mémoires, Me Roy
souhaite la réforme du droit de la famille, un droit qui n'a pas été
réformé depuis une réforme du Code civil du Québec qui date de 1980. Une
réforme qui selon lui ne répond plus « aux nombreuses configurations
familiales qui cohabitent maintenant », il mentionne
les famille en union de fait, les familles reconstituées, les couples
ayant recours à la procréation assistée et toutes ces familles qui ne
correspondent pas au modèle traditionnel « ne trouvent pas écho », on
peut penser ici aux familles homosexuelles ou
composées de membres transgenre. Me Roy sous des dehors sérieux, met de
l'avant ses titre de notaire et de professeur d'université, mais se
comporte surtout en contempteur de la famille traditionnelle composé
d'un père, d'une mère et d'enfants, les formes
de nuptialité peuvent varier, Mariages religieux ou civils, unions
civiles ou union de fait, ce qui importe c'est la stabilité du couple et
de la cellule familiale. Me Roy s'était prononcé pour la triparentalité
au printemps dernier.
Alors que le rapport de
la commission citoyenne s'intéressaient au nouveaux rapports de
conjuguait et les rapports économiques des ex-conjoints et de leurs
enfants en cas de rupture, c'est visiblement à une toute autre lecture
qu'en a faite la nouvelle ministre de la Justice caquiste,
Sonia LeBel. Désireuse d'entamer la réforme du droit de la famille
« sans se traîner les pieds », « une réforme du droit de la famille qui
pourrait inclure remplacement des termes « mère » et « père »par
l'appellation de parents (Sonia LeBel pourrait changer
les termes « père « et mère » pour « parents » dans la réforme du
droit de la famille,
Huff post édition Québec, 21 novembre), selon elle, « Je sais,
je conçois et je pense qu'il y a des choses qui font consensus » les
Québécois ont voté pour la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans l'espoir
de cette réforme du droit de la famille.
la véritable raison de la mesure proposée par Sonia LeBel est plus
prosaïque: »On parle de changer les mots « père » et mère « pour le mot
« parents » (...) pour aller avec la réalité familles homosexuelles ou
les familles qui ont d'autres liens de filiation. »
Avec l'élection de la CAQ, nous espérions avoir droit à une trêve de
changements sociaux inspirés par l'idéologie libérale-libertaire (le
projet farfelu et rapidement oublié de Manon Massé de remplacer
remplacer le mot patrimoine par matrimoine). Faut-il considérer
les caquistes comme des conservateurs honteux qui a défaut de principes
continuerons sur le plan social de pratiquer la « politique du chien
crevé au fil de l'eau » des libéraux désireux de satisfaire tous les
lobbies marginaux.
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