Quel importance faut-il accorder aux premières déclarations d’un pontificat? Jusqu’à quel point engagent-ils le nouveau Pontife? Je l’ignore, mais c’est tout de même plein d’espoir que j’ai pris connaissance de ceux du nouveau Souverain Pontife, Léon XIV. « Ce pasteur augustinien féru d’histoire chrétienne et de mathématiques y a déploré le recul de la foi au profit «d’autres certitudes comme la technologie, l’argent, le succès, le pouvoir, le plaisir». À partir de ces mots qui s’inscrivent en faux contre l’«esprit du siècle. Puis-je former l’espoir d‘un fort pontificat, un pontificat qui poursuivrait sur cette lancée et sa forte dénonciation du matérialisme ambiant et de ces plus agressantes manifestations, à savoir la technologie, l’argent, le succès, le pouvoir et le plaisir (puis-je penser que le nouveau Pontife , dans son langage a en tête l’omniprésence du sexe dans nos sociétés). Un fort pontificat qui renouerait avec celui de Léon XIII, auteur de l’encyclique Rerum Novarum, acte de naissance du catholicisme social et de la doctrine sociale de l’Église. Une doctrine qui n’a pas perdu son actualité dans l’actuel contexte de délocalisation des emplois et de précarité de nombreux emplois. Une précarité accentuée dans certains pays par l’immigration qui était l’un des piliers de la politique du Pape François. Souhaitons au pape Léon XIV le courage de rompre avec cette politique et de retrouver celles de Léon XIII.
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