Thursday, May 29, 2025

Le flag s’ul hood

 



Une visite royale au Canada, ne serait pas une visite royale si, au Québec du moins, les médias ne se complaisait à s’en prendre aux dépenses entraînées par ladite visite.

«[…] La monarchie a coûté près de 71M$ aux contribuables québécois et canadiens, soit près de 10%de plus qu’il y a cinq ans selon les calculs de notre Bureau d’enquête. Comme à chaque visite royale, ce sont les Canadiens qui payent , avant même que les monarques posent les pieds ici.C’est en effet,un a ppareil l’Aviation Royale Canadienne  , un appareil airbusCC- 330 Husky qui est dépêché à Londres pour aller chercher le couple et sa délégation. Lors de sa précédente visite en mai 2022, le Prince Charles était accompagné d’une cour de 53 personnes. Coût total de coût total de ce voyage de trois jours: 2M$ incluant près de 100 00$ en repas et plus de 1M$ en frais de sécurité.»( Anne-Caroline Desplanques: Le roi Charles III en visite à Ottawa: la monarchie nous coûte de plus en plus cher, Journal de Montréal, 26 mai) Les Québécois ont raison d’avaler de travers devant ces dépenses consenties pour un chef d’État étranger. Ils me semblent faire preuve d’une certaine innocence en semblant s’indigner devant ce qui peut apparaître comme des dépenses somptuaires et inutiles. Si Anne-Caroline Desplanques est un jour en panne d’inspiration, je lui suggère de s’intéresser aux coûts «protocolaires» qui entourent les présidences de Donald Trump et d’Emmanuel Macron. 

Personnellement, je souhaite l’accession du Québec à l’indépendance. Logiquement, ce souhait s’accompagne de celui de voir cet État se doter des attributs essentiels qui marque cette souveraineté (un chef de l’État, une résidence officielle (pensons à l’Élysée et à la Maison blanche), un corps diplomatique, une armée, un réseau d’ambassades et de consulats, des voyages officiels). Cela a un coup que les Québécois devront accepter d’assumer. Jean Chrétien dans l’une de ses plus déclarations les plus citées, avait brocardé les aspirations du mouvement souverainiste en disant que ce à quoi aspiraient les indépendantistes québécois:c’était à avoir le flag su’l hood. 

 


 

 

 Dans son franglais approximatif, le p’t it ga’rs de Shawinigan, décrivait l’une, mais l’une seulement des caractéristiques d’un État souverain. 

Je ne peux que souhaiter que nous voyions rapidement le jour ou nous verrons nos fleurdelisés su’l hood de nos limousines. Ce jour là, je crois que collectivement ces dépenses, nous apparaîtrons bien légères.

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