Le
Guide Michelin s’intéressera au Québec, en effet les évaluateurs
Michelin sont semble-t-il déjà sur le terrain. «Les inspecteurs et
inspectrices du Guide Michelin sillonnent en ce moment le Québec pour
déterminer quelles tables feront partie de la sélection inaugurale de
2025. La province en entier devient ainsi la 12e destination en Amérique
à viser les étoiles.[…] Toronto et Vancouver ayant déjà leur Guide
Michelin depuis quelques année, ça allait de soi, malgré quelques
tiraillements dans le milieu, que les étoiles arrivent un jour au
Québec. Le guide Michelin travaille de concert avec les organismes des
villes ou régions ou il s’installe. Cela implique normalement un
investissement financier important de la part des destinations.» (Le
Guide Michelin arrive au Québec, La Presse, 29 août)
pour connaître le montant de ce investissement que la Presse tait
pudiquement, il faut se tourner vers le Journal de Québec: «[…] Selon
nos informations Destination Québec cité et Montréal centre-ville
investiront chacune plus de 280 000$ pour «mettre en valeur et
commercialiser» le Guide au cours des trois prochaines
années . Avec la cagnotte de 450 000$ investie par le gouvernement
fédéral, l’addition s’élève donc à environ 2,1 millions $ en trois ans.
Ces sommes servent à la promotion du guide, et ne seraient pas versée
directement à l’entreprise française, précisent nos sources.»
(2,1millions$ pour attirer le «Guide Michelin»à Québec, Journal de Québec,
30 août). N’en déplaise à ces organismes et aux Guide Michelin
lui-même; la nouvelle me fait sourire; je suis incapable d’entendre
parler du Guide Michelin, sans aussitôt voir Charles Duchemin, le
personnage central du film L’aile ou la cuisse (1976).
Un Charles Duchemin interprété par un Louis de Funès en grande forme,
aussi irascible que le maréchal des logis-chef Truchot qu’il fut à
compter de 1964 (Le gendarme de Saint-Tropez),
mais ayant aussi chevillé au corps une véritable passion pour la bonne
chère et le bon vin, les dernières minutes de L’aile et la cuisse
constituent un véritable leçon de Dégustation de vin 101, il faut voir
et revoir Charles Duchemin tenter d’identifier à l’aveugle un vin. Il
faut voir ce dernier détailler l’examen de ce vin, dans une
réplique-culte; le vin c’est la terre, celle-ci
est légèrement graveleuse, c’est un Médoc, Le vin c’est aussi le
soleil, ce vin a profité d’une belle exposition Sud-Ouest sur un coteau […] pour conclure triomphalement en affirmant; c’est un Saint-Julien Château Léoville Las Cases 1953. Ne recevant pas 2,1millions$ en subventions diverses, je vais devoir apprendre à me contenter d’une poutine et d’un steamé à la gargotte du coin. En souhaitant les jours fastes, me commander un quart de poulet cuisse, chez St-Hubert.
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