sort
de ce corps. Difficile de penser autre chose du ministre fédéral de la
Sécurité publique, Marco Mendicino. Talonné par l’opposition sur le
transfert de Paul Bernardo d’une pénitencier à sécurité maximale située
en Ontario à un pénitencier à sécurité moyenne situé au Québec (La
Macaza, pour être précis), le ministre a choisi de jouer les Ponce
Pilate et de se laver les mains de ses responsabilités dans toute cette
histoire: «Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino,
a qualifié d’«inacceptable» le fait que son personnel l’ait tenu dans
l’ignorance sujet du controversé transfert de prison de Paul Bernardo
dans un établissement à sécurité moyenne. Toutefois, il a refusé
d’expliquer ce problème de communication.» Est-ce bien un « problème de
communication? «Mais une nouvelle controverse a éclaté cette semaine,
lorsque le Service correctionnel a confirmé qu’il en avait
effectivement informé le cabinet du ministre Mendicino au début mars,
puis de nouveau à la fin mai, une fois qu’une date pour le transfert a
été fixée.» (Mendicino critique son «équipe» pour l’avoir informé
tardivement sur Bernardo, Radio Canada, 15 juin) pour le
premier Canadien venu, la seule mention du nom de Paul Bernardo
suffirait à allumer un feu rouge de la taille de l’édifice du Parlement,
mais pas pour Marco Mendicino, sur quelle planète vit-il?Après s’être
ainsi défaussé sur son «équipe» qui pourra encore croire que Marco
Mendicino puisse encore parler d’avoir une «équipe». Ponce Pilate
avait-il une équipe? La Bible est muette sur le sujet. Marco Mendicino
est ce «joueur d’équipe» dont se méfie ses coéquipiers; des derniers
apprennant rapidement à se méfier de ce coéquipier, le sachant capable,
pour reprendre l’expression populaire québécoise de scorer dans ses buts.C’est ce que Mendicino vient de faire.
Il
faut souhaiter que l’«équipe» de Marco Mendicino lui fasse encore faux
bond et cela jusqu’à sa démission ou sa destitution à titre de ministre
de la Sécurité publique du Canada.
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