Elle est bonne,

 

L’Idée est bonne, mais elle n’est pas de moi, j’aurais pourtant aimé l’avoir. Elle est du chroniqueur Philippe-Vincent Foisy (Créons une force militaire dédiée aux changements climatiques, Journal de Montréal, 6 juin). Foisy écrit: « Partout au Canada, des dizaines de milliers de personnes ont été évacuées depuis le début du printemps. Et on ne sait pas encore pour combien de temps. Malheureusement, c’est e prélude d’un avenir inquiétant. La science est claire: à moyen et à long terme. Il y aura plus de feux de forêt et ils seront plus intenses. La température va augmenter, entraînant des périodes de sécheresse plus longues […]Lutter contre les changements climatiques est loin d’être suffisant. Pour les feux, il faudra renouveler notre flotte d’avions-citernes, former et embaucher plus de personnel. Il faudra aussi revoir notre gestion du territoire et le code du bâtiment. Contrairement à Philippe-Vincent Foisy, Je ne suis pas prêt à m’ouvrir les veines sur l’autel des changements climatiques. 

 

 

 

 Depuis quelques années, les forces armées canadiennes ont été appelées à intervenir à de nombreuses reprises, ici au pays, pour venir en aide aux populations sinistrées. Mais les militaires ne sont pas toujours prêts. Dans le cas des feux de forêt, ils ont dû suivre une formation accélérée avant de prêter main-forte aux pompiers. Un autre problème: les Forces peinent à recruter. Au moins, en ce moment, nos militaires ne sont pas déployés en grand nombre à l’étranger pour une mission comme l’Afghanistan. «Je ne crois pas qu’on est prêt à répondre de manière régulière à ce qui s’en vient», me disait Bruno Charbonneau, professeur au Collège militaire royal de Saint-Jean. Il est temps que les Forces armées canadiennes se dotent d’une unité dédiée uniquement aux catastrophes naturelles.  C’est là que Philippe-Vincent Foisy et moi divergeons d’opinion, pourquoi constituer «une unité dédiée uniquement aux catastrophes naturelles», pourquoi ne pas considérer les Forces armées canadiennes comme une entité et offrir la formation à la lutte aux catastrophes naturelles et à l’intervention auprès des populations civiles à l’ensemble des militaires canadiens. Dans le contexte particulier du printemps et de l’été 2023. il aurait fallu disperser la force militaire dédiée préconisée de Foisy entre l’Alberta, la Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et le Québec, beaucoup de lapins à courir, alors qu’avec ma proposition il suffiraient de faire appel aux unités casernées localement à travers le pays; ainsi, au Québec, ce sont le Royal 22e Régiment, les fusiliers Mont-Royal , les Voltigeurs de Québec, etc. qui seraient mis à contribution et en raison de leur proximité, rapidement à pied d’oeuvre.