Alors
que le Québec francophone s’insurge, avec force et raison, contre les
accusations de racisme systémique. François Legault refuse depuis son
accession au pouvoir d’accepter cette thèse d’un Québec pratiquant un
racisme systémique. Une position partagée par la majorité du personnel
politique québécois. à l’exception de Québec solidaire (QS) et du Parti
libéral du Québec (PLQ), les réserves de QS et du PLQ avaient trouvé à
exprimer à l’occasion du décès du Joyce Échaquan. Il s’agissait alors
d’un cas près particulier, l’ensemble de la société n’était pas mise en
cause. La belle unanimité a vécu! En effet, la mairesse de Montréal,
Valérie Plante a rompu les rangs en déclarant «Le racisme ou la
discrimination systémiques, ça existe. Ni moi , ni la Ville , ni le SPVM
ne remettons ça en question.Il y a des cas et il ne faut pas le
nier.[…] (Profilage racial à Montréal: «Il y a des cas et il ne faut le
nier», dit la mairesse Valérie Plante, Journal de Montréal,
15 février).
«La mairesse a témoigné mercredi devant la Cour supérieure
dans l’action collective de 170 millions qui oppose la Ligue des Noirs
du Québec et la ville de Montréal au sujet du profilage racial par la
police.[…]«Après avoir prêté serment devant la juge Dominique Poulin,
Mme Plante a affirmé qu’elle n’avait aucun problème à reconnaître
l’existence du racisme systémique et du profilage racial au sein de la
police.» (Pas de «baguette magique» contre le racisme, dit Plante, La Presse,
16 février) la mairesse de Montréal ne se contente pas de rompre les
rangs, elle ouvre toute grande la porte aux poursuites pour profilage
racial qui ne manqueront pas de suivre une telle déclaration sous
serment. il ne faut pas être Nostradamus pour conclure que Valérie
Plante ne sera plus mairesse de Montréal depuis des lunes pour
comprendre que les Montréalais paieront encore pour des poursuites
initiées par des organismes comme la Ligue des Noirs du Québec. Valérie
Plante vient d’enterrer la présomption d’innocence des policiers du
SPVM. Alors que journalistes, chroniqueurs et classe politique
s’accordaient pour tenir bien fermée la porte de cette épineuse
question. La déclaration de Mme Plante entrouvre cette porte, la défense
des intérêts du Québec français est manifestement le cadet des soucis
de Valérie Plante
La déclaration de Valérie Plante me fait penser à une réplique tirée du film de Marcel Pagnol, Le Spountz (film
qui date de 1938). L’un des personnages lance au Spountz (interprété
par Fernandel), «tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais à tout». Cette
réplique-phare du Spountz s’applique parfaitement à Valérie Plante; elle n’est pas bonne à rien, elle est mauvaise à tout.
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