Nos amis américains

 

La saga du chemin Roxham nous amène de rebondissements en rebondissements. Dernier de ces rebondissements; Le Journal de Montréal nous apprend  que la Ville New York finance le transport des migrants désireux de se rendre au chemin Roxham. «Des migrants récemment arrivés aux États-Unis reçoivent des billets d’autobus gratuits pour se rendre à Plattsburgh en vue d »,atteindre le chemin Roxham et de traverser la frontière, apporte le New York Post. Selon le quotidien, des migrants qui désirent refaire leur vie au Canada utilisent des billets d’autobus payés par la Ville de New York pour se rendre vers Plattsburgh, ou des chauffeurs de taxi les amènent vers le chemin Roxham. Ils seraient aidés par des soldats de la Garde nationale américaine dans leurs démarches. Le Journal a pu confirmer que la Garde nationale portait assistance à la Ville ainsi qu’à l’État New York pour gérer un afflux de 42 000 migrants au sud de la frontière. Les soldats les accueillent notamment au Port Authority Bus Terminal de Manhattan et les aident à trouver l’autobus vers une ville américaine, a expliqué un porte-parole de la Garde nationale américaine, Eric Butt:Ça se limite apparemment aux villes des États-Unis, on t dit que dans ce cas, ils voulaient aller aller à Plattsburgh a-t-il affirmé au téléphone. […] Des chauffeurs de camionnettes ou de taxis les attendraient pour les amener vers le chemin Roxham pour des sommes variant entre 40 et 90$.» (Crise des migrants au Canada: des billets d’autobus gratuits vers le chemin Roxham, Journal deMontréal, 6 février). Le système fonctionne apparemment à plein régime: «Les journées avec plus de 200 personnes arrivant au Chemin Roxham seraient de plus en plus fréquentes, d’après les sources policières. Les nationalités des demandeurs d’asile sont également variées. Outre les haïtiens, toujours très présents, ils y a de plus en plus de Vénézuéliens, de Turcs et même d’Afghans.» (La Ville de New York finance le transport des migrants voulant aller au chemin Roxham, Radio-Canada, 6 février). Avec de telles clientèles, Christine Fréchette, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’intégration a quelques nuits blanches devant elle. À toute bonne histoire, il faut un «bon méchant», le journaliste de Radio-Canada, Romain Schué, a trouvé le «bon méchant» de l’histoire: «Depuis plusieurs mois , la Ville de New York fait face à une «crise sans précédent»: « Plusieurs États républicains envoient chaque semaine, par différents moyens de transports, des centaines de personnes arrivées par le Mexique vers le nid-est du pays. Et les centres new-yorkais d’aide aux migrants, récemment ouverts, sont débordés.»

 

 

 

À quand quelques voitures de la Sûreté duQuébec stationnées au chemin Roxham? La Gendarmerie royale du Canada, censée «maintenir le droit», s’avère bien incapable de le faire, à moins qu’elle n’obéisse à des instructions venues de plus haut?

Pour revenir nos «amis américains», avec de tels amis, pas besoin d’ennemis!