Tuesday, November 8, 2022

Pas de progrès, pas d’avancement

 



Pas de progrès, pas d’avancement, était le mantra, les plus vieux s’en souviendront, de Todor Bouchonneault, le marchand général dans Les belles histoires des pays d’en haut, un Todor Bouchonneault contemporain lancerait probablement son mantra en prenant connaissance de l‘information voulant que la Fée des étoiles du défilé du Père Noël qui sera tenu à Montréal le 19 novembre prochain, sera la drag queen Bardada. 
 
«Première drag , mais aussi l’une des rares personnes de couleur à porter l’habit de la Fée des étoiles, Bardada voit sa nomination comme une belle façon de poursuivre son travail des dernières années auprès des jeunes. Pour elle, la décision des organisateurs s’inscrit d’ailleurs parfaitement dans l’air du temps. Par le passé, Marie-Mai, Marie-Ève Janvier, Vanessa Pilon et Joanie Rochette ont personnifié la Fée des étoiles» (Défilé du pèreNoël: Bardada répond à ses « haters, Journal de Montréal, 3 novembre) 
 
Les Marie-Mai, Marie-Ève Janvier, Vanessa Pilon et Joanie Rochette sont peut-être occupées ailleurs, de toute façon, elles sont trop blanches et trop hétérosexuelles, pour ce que nous en savons, pour tenir encore une fois le rôle de la Fée des étoiles.Pas de progrès, pas d’avancement, l’heure est aux drag queens.
 
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Je suis prêt à admettre que le défilé du père Noël est d’abord et avant tout une activité de promotion commerciale des marchands du centre ville de Montréal. Il n’empêche que 400 000 personnes sont attendues sur la rue Sainte-Catherine pour l’évènement. Parmi ces spectateurs, il faut le craindre, de nombreux parents accompagnés de leurs enfants. Cela fera des milliers d’enfants qui «découvriront» la réalité «drag». Les enfants qui ne seront pas présents rue Ste-Catherine pourront synthoniser le réseau TVA qui dès le lendemain, diffusera le défilé.

Denise Bombardier s’est prononcée sur la question; «On n’arrête pas le progrès, comme on dit chez les «ouverts d’esprits». Le défilé du père Noël dans les rues de Montréal le 19 novembre prochain vient d’éliminer la fée des étoiles si féminine , si gentille, si réservée et si sociable pour la remplacer par Bardada, la drag-queen de l’heure au Québec. 
 

 
Cette caricature spectaculaire de la femme est le pur produit de l’imaginaire de mâles supposément affranchis mais qui reproduisent les stéréotypes les plus banals du corps féminin. Avec un visage grimé à l’excès, une robe à profonde échancrure , des faux ongles aux griffes laquées une voix aux tonalités hystériques, cette transformation de l’artiste fait fureur apparemment.  (Mme Bombardier est ici trop polie, à moins qu’elle ne redoute les poursuites, nous considérons pas être en présence de «mâles affranchis» mais d’êtres dégénérés, NDA) Cette Bardada née Sébastien Potvin, possède de réels talents dont elle fait bénéficier les petits enfants qu’elle ensorcelle et fascine en leur racontant des histoires dans les bibliothèques et les garderies publiques du Québec ( Père Noël et sa «fée», chronique de Denise Bombardier, Journal de Montréal, 7 novembre) (voir ce blogue, Cage aux folles, monde de fous, 5 août). Madame Bombardier se montre bien indulgente pour Bardada; elle n’ensorcelle pas les plus petits enfants, elle les endoctrine et banalise le «phénomène drag». Mme Bombardier n’est pas la seule à montrer une telle indulgence pour les drag queens. L’ensemble de a société québécoise semble avoir succombé aux charmes vénéneux de ces caricatures de femmes et à ces dégénérés. Bardada n’est pas la seule à triompher, il faut aussi supporter sa congénère Rita Baga. Ce n‘est pas parce que la décadence s’avance grimée et perruquée que ce n’est pas la décadence. Une décadence qui malheureusement n’oublie pas les enfants.

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