De toute évidence, nous ne sommes plus dans le champs politique. Nous sommes dans un véritable délire.
«En
2023 et en 2024, les seuils d’immigration seront de465 000 et 185 000
nouveaux arrivants, a précisé le ministre de l’Immigration, Sean Fraser.
Résultat:le gouvernement Trudeau prévoit que près de 1,5millions
viendront s’établir au Canada au cours des trois prochaines années. En
2022, le ministre Fraser estime que 430 000 immigrants auront été
acceptés au pays. Pendant que le gouvernement fédéral ouvre davantage la
porte aux nouveaux arrivants, le gouvernement Legault compte limiter à
50 000 le nombre d’immigrants qui pourront s’établir au Québec. Un tel
écart entre les deux seuils risque d’accélérer la chute du poids
démographique du Québec au sein de la population canadienne.
La
nouvelle ministre de l’Immigration du gouvernement Legault, Christine
Fréchette, a réagi à l’annonce de son homologue fédéral. «Nous prenons
acte des seuils d’immigration présentés par le fédéral. Nous réaffirmons
que c’est au Québec de déterminer ces cibles d’immigration permanente.
Le seuil annuel au Québec est de 50 000 afin de respecter notre capacité
d’accueil, de francisation d’intégration», a-t-elle déclaré sur son
compte Twitter. Mais le Conseil du patronat du Québec (CPQ) qui presse
le gouvernement Legault décevoir à la hausse ses cibles afin de
s’attaquer à la pénurie de main d’oeuvre dans la province, a soutenu que
les entreprises québécoises risquaient d’être pénalisées si Québec ne
refait pas ses devoirs.» (Le Canada compte accueillir 500 00 immigrants
en 2025, La Presse, 1er novembre). Le titre mentionne
que le Canada compte accueillir 500 000 immigrants, il eut été plus
juste d’écrire que le gouvernement Trudeau compte accueillir 5000 000
immigrants.
Nous
avons écrit plus haut que nous trouvions en plein délire; nous sommes
vraisemblablement dans l’erreur tant cela semble faire parti de deux
plans concertés. Premier plan, celui du Grand Remplacement (voir ce blogue, Mon pays ce n’est pas un pays, 29 octobre).
Deuxième
plan, celui du Canada post national de Justin Trudeau, ce Canada sans
culture commune. Ce Canada atomisé d’individus conçus de simples
contribuables.
Ce
que cette politique de «portes ouverte» annonce, c’est la mort du
Canada que nous connaissons, les nationalistes québécois n’ont aucune
raison de se réjouir de ce décès éventuel. La mort du Canada que nous
connaissons préfigure aussi celle du Québec que nous connaissons. Quant
comprendrons-nous que notre salut comme nation passe par notre départ de
ce Canada multiculturaliste?
Un
Canada qui visiblement plaît à ces habitants, nulle voix ne s’élevant
contre ces doses massives de nouveaux arrivants. «Pour le conservateur
Pierre Paul-Hus, la cible annoncée par Sean Fraser correspond aux
attentes du parti «mais on se demande comment on peut avoir des
nouvelles cibles - avoir de l’ambition pour des nouveaux immigrants
alors qu’il y 2,6 millions de dossiers qui sont en arriéré actuellement
au Canada» ( Ottawa veut accueillir 500 000 immigrants pour l’année
2025, LCN Nouvelles, 1er novembre).
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